Sud-Laos et Sud-Cambodge - 2020

Nous remettons le couvert

Notre voyage 2019 à eu un petit gout d'inachevé... Particulièrement pour Jean louis et Agnes...

(Lire Thaïlande 2019)

Décidés à ne pas rester sur un échec, c'est doublement motivés qu'ils refont équipe pour un nouveau séjour d'un mois en Asie

C'est sous l'impulsion d'Agnès, qui souhaitait visiter le sud du Cambodge, que ce nouveau séjour en Asie fut initié... Apres plusieurs projets de parcours, celui que l'on aura retenu est le suivant:

Arrivée à Bangkok, pour joindre le jour même Vientiane au Laos.

Laos où nous séjournerons 14 jours entre Veng Vieng et Paksé...

Deux étapes principales, tout d'abord chez Christophe, au Nirvana Archipel...

C'est un endroit magique, sorti de l’imagination de son propriétaire avec de beaux Paysages au bord du lac

Des animaux sauvés qui trouvent une seconde chance dans le calme de cet environnement préservé

Nous y avions déjà séjourné en 2015 (Lire Thaïlande Laos 2015)

Puis ensuite au sud du Laos, à Paksé, chez Nicolas, Une Guesthouse familiale au bord du Mékong.

Chacun de ces sites sera le point central de nos escapades alentours...

Passage à la frontière terrestre entre le Laos et le Cambodge, ou assez rapidement nous atteindrons le SUD du pays.

Nous explorerons toute la région de Kep, entre Sihanoukville et la frontière Vietnamienne... Et pour finir et passer du mode routs, au mode vacances... Direction L'île de Koh Rong Samloem

 ...

Puis retour sur Bangkok le dernier jour pour reprendre notre avion retour...

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L’OMS décrète l’urgence internationale

A une semaine de notre départ, l’Organisation Mondiale de la Santé a décrété que l’épidémie du nouveau coronavirus apparu en Chine, et qui s’est étendue à plusieurs régions du monde, constitue « une urgence de santé publique de portée internationale ». « Notre plus grande préoccupation est la possibilité que le virus se propage dans des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles (...).

L’OMS précise d’ailleurs qu’il n’y pas lieu de limiter les voyages et le commerce vers la Chine.

Affaire à suivre...

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Le challenge des bagages

D’année en année le poids de nos bagages diminue...

 

Voyager léger, c’est…

Pouvoir se contenter d’un bagage cabine et éviter de faire le pied de grue devant un tapis à bagages pour attendre sa valise.

Éviter la perte de ladite valise en soute… 

Être plus mobile et à l’aise dans les transports en commun

Eviter de voyager entre deux wagons dans un train bien plein pour surveiller sa grosse valise qui ne rentre pas dans le compartiment…

Faire des économies en évitant les suppléments onéreux de bagages en soute pratiquées par les petites compagnies aériennes.

Mais pour ça il faut faire tenir 1 mois de vêtements et d’accessoires dans 7 kg (bagage inclu) et 40 litres de capacité…

 

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Le départ

Nous partons de la maison vers 10h00, Jean Louis et Agnès, accompagnés par Mathieu notre chauffeur ( Merci Mathieu ), ponctuels et bizarrement très jovials... Les deux tourtereaux nous révèlent s’être mariés la veille, en toute intimité.... Du coup ce voyage se transforme en voyage de noce :-) 

Encore une occasion supplémentaire pour trinquer à cet évènement 😊🍾

Tous nos vœux de bonheur pour ces jeunes mariés, il leur aura fallu pas moins de 31 années pour être sûr et prendre la bonne décision 😂

Les années passent et malgré ça, la télé transportation n’a toujours pas été inventée 🤔

Donc nous sommes contraints à 1h30 de voiture jusqu’à l’aéroport de Nice (Merci encore Mathieu 👍🏻), 6h00 de vol jusqu’à Dubai... 3h30 d’escale... 6h00 de vol jusqu’à Bangkok... 5h30 d’escale, 1h20 de vol jusqu’à Vientiane, et encore une 1/2 heure de taxi jusqu’à l’hôtel, pour une halte de courte durée, car nous devrions y arriver assez tard et le lendemain nous devons trouver un moyen de transport en direction de Veng Vieng et descendre en route au village de pêcheurs Tha Heua, en bordure du lac  Ang Nam Gnum ...

Un petit bout de piste à pied (Serons contents d’être peu chargé), et nous arriverons chez notre hôte Chistophe, au Nirvâna ...

Nous connaissons l’endroit pour y avoir séjourné quelques jours en 2015... Nous tenions à faire découvrir le lieu magique et l’hôte Christophe 

Voilà la théorie, rendez-vous dans le prochain article pour la réalité 😊

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Mise en bouche

Tout c’est déroulé parfaitement, sans aucun retard ... Sitôt posés à Vientiane, les visas établis, du change dans la cagnotte, un taxi, l’hôtel, une douche, le night-market, un bon restaurant etdodo bien mérité ... 😊
n taxi viendra nous prendre demain matin à l’hôtel à 9h30 pour nous accompagner à notre premiere véritable étape ... Tah Heua, à 3h30 de bus dans le nord de Vientiane... 

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Le Nirvána

Le Nirvâna à Tha Heua

À 3 heures de route de Vientiane, Tha Heua, village de pêcheurs sur les bord du lac Ang Nam Gnum... 

C’est un mini van qui nous récupère à l’hôtel, et qui sur son passage, récupère d’autres clients pour finalement se retrouver à 9 personnes...

Une route défoncée avec tout au long de gros travaux en cours: une autoroute et un chemin de fer à grande vitesse , ajouter à ça un chauffeur à la conduite un peu rapide... 

Bref, nous sommes déposés en bordure de route,  au départ de la piste qui nous mène au Resort...

Encore 800 mètres de piste poussiéreuse sous le soleil et, Dieu merci, nos petites valises 😊 , et nous voilà bien accueillis par Christophe, l’hôte de ce lieu magnifique... 

Le Nirvâna

Après s’être restaurés et avoir pris possession de notre magnifique « Chalet », nous revoilà sur le bord de route pour héler un Sawngthaew (Taxi collectif) et faire encore 25 km jusqu’à Veng Vieng pour louer nos scooters  et organiser notre séjour...

Retour au Nirvana en soirée... Bon repas Lao pour finir cette journée un peu fatigante tout de même 😊

La journée commence par la tournée des animaux... 

Christophe nous fait partager cette passion et cette dévotion ...

Nous constatons l’investissement, autant matériel, qu’humain, depuis ces cinq années passées... Les animaux qu’il recueille, sont soit des animaux qui ont été braconnés, où bien maltraités ... Christophe, après beaucoup de sacrifices, a réalisé des structures efficaces et spacieuses pour prendre bien soin d’eux. 

Nous prenons nos petites montures inconfortables et sous motorisées pour un roadtrip, moitié piste, moitié bitume...

L’objectif étant un très petit village de pêcheurs au bout d’une voie sans issue...

Parcours idéal pour ré-apprendre à maitriser 

son véhicule 😊

Nids de poule comme des nids d’autruche, pistes pentues , bien pierreuses et sablonneuses ...

Un village de pêcheurs éloigné, comme hors du temps... Aucune activité, en ce moment les eaux du lac sont très basses et les pêcheurs on ne sait où ?

Un peu comme un restaurant, très roots, une dame nous accueille chez elle et nous propose une soupe copieuse à base de pâtes de riz, poulet, porc légumes crus et autres ingrédients indéfinissables ... Le tout accompagné d’une Lao bien fraîche...

Pause bien agréable ...

À mi parcours, sur le retour, ce n’est pas moins de 14 rayons cassés, sur la roue arrière du scooter de Jean Louis ... Conséquence du mauvais état de départ de ce scooter , et de cette route de l’impossible 😊

Comme souvent dans ce genre de situation, le petit miracle qui vient te sauver la vie... À moins de 50 mètres du « crash « , un dépanneur improbable qui nous a re-rayonné la roue arrière en 30mn... Vite fait bien fait... Nous venions de faire 20 km sans une âme 😊

On s’en sort plutôt bien 

Retour au Nirvâna, nos fesses n’en peuvent plus, nos scooters ne sont pas confortables, pourtant tous les habitants d’ici roulent avec et n’ont pas l’air de s’en plaindre... Signe que l’on s’est bien embourgeoisés😊

 

Une journée à Vang Vieng, ou plutôt dans les alentours, dedans (Grotte) et au milieu des montagnes Karstiques... Et plus tard au dessus avec un survol de la ville en montgolfière...

Un remake de ce que nous avions déjà fait il y 5 ans, mais les choses ont évolué ou plutôt se sont dégradées au profit du tout tourisme, des pistes ont été goudronnées, des loueurs de Buggies se sont développés, à tel point que ce sont des centaines de ces voitures bruyantes qui circulent sur les pistes, soulevant la poussière et rendant les balades moins paisibles, moins agréables ... Et les ballons un véritable business, un peu plus expéditif qu’il y quelques années... Ça restera malgré ça une très bonne journée 😊

Le temps manque pour alimenter le blog, car les journées sont bien remplies... L’absence de WiFi dans la maison complique aussi  la diffusion régulière d’articles...

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Le billet du Laos by Mimi

LAO de là haut.
En tentant d’échapper à la gravité qui les clouaient au sol depuis bien  des siècles, les pionniers du vol libre, auront vécu à coup sûr, les mêmes moments d’intensité que nous hier! 
Leurs premiers « ballons » se seront élevés, bien au dessus des peuples incrédules!
La « boule au ventre », sans doute, et leurs regards portés vers d’autres horizons, différents, méconnus...
C’était dans la France du 18 èm  finissant, au dessus du Jardin des Tuileries et cela s’est perpétué de par le monde. Particulièrement lorsque Éole se calme, à des heures plus ou moins fixes, que dicte l’Aérologie. Laissant pour quelques moments ses thermiques au repos... il permet ainsi à l’homme de venir le visiter en un véritable corso chamarré de bulles imposantes. 
Les ballons colorés prennent forme au milieu de la plaine, s’élèvent ou redescendent, au gré de la flamme puissante qui les rend plus légers que l’air.
Nombre de descendants des frères Montgolfier sont venus poser leurs nacelles d’osier tressé près des sites remarquables dont l’Asie se nourrit! Angkor, Inlay, Bagan...
Ici, avec la même apesanteur étonnante, ils viennent montrer au monde l’identité géologique visible du Laos: Les poussées magmatiques des karsts de Vang Vieng! 
Une dentelle montagneuse, faite de pics acérés et de pointes, qui, même émoussés par deux cent cinquante millions d’années d’érosion, rendent toute progression difficile, voir impossible. Le site qui pousse certaines de ses cimes jusqu’à mille six cent mètres, couvre plus de trente cinq hectares de linéaire. Comme des volutes énormes, couvertes d’une végétation, primaire, luxuriante, elles dessinent, dans la clarté de l’aube et dans les ciels rouges orangés des soleils couchants, les majestueux remparts naturels de Vang Vieng! 
En des ères encore loin d’être industrielles, un jardinier paysagiste aussi mystérieux que puissant, tapissait d’arborescences florales, ce déjà fabuleux calcaire ultra vertical! 

PS: Merci à toutes et tous pour vos messages d’amitié et vos vœux de bonheur! Nous nous sommes mariés en effet, presque « en cachette »😌, mais nous étions déjà unis, au grand jour!🤩 
JL&A 😉🙏🏻❤
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Le Lac Ang Nam Gnum

 

Notre dernière journée au Nirvâna...

Nous accompagnons Christophe pour sa tournée auprès des animaux. Nous avons eu droit à un petit show exclusif avec Bouba ...

Une belle démonstration de son amour pour les animaux et de son engagement en général pour la cause animale...

Nous avons opté pour une ballade Barbecue sur le lac ... Christophe nous a mis à disposition son bungalow flottant avec son pilote Phet et une hôtesse Pan...

Véritable maison flottante, nous voguons au milieu de centaines d’îlots, croisons quelques pêcheurs... C’est un endroit encore préservé du tourisme, mais pour combien de temps...

Christophe semble avoir ouvert une voie ... Les terrains avoisinants, encore vierges ou parsemés de petits bungalows il y a 5 ans, aujourd’hui se transforment et se multiplient en structures hôtelières plus cossues...

Le moteur principal capricieux contraint le pilote à pousser notre barge avec la petite annexe... Système D plus que jamais présent 😊

Puis  l’halte barbecue...

Le barbec est débarqué sur un îlot, cuisson de 4 poissons roulés dans une feuille de bananier, farcis de quelques condiments locaux.

Nous sommes servis à table, comme de vrais nababs. Un riz préparé à leur façon, la bière Lao bien fraîche, il n’en fallait pas plus pour apprécier et savourer ce moment .

La température de l’eau est parfaite, à part le moteur un peu bruyant, rien à redire 😊

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Retour a Vientiane

Retour vers la civilisation... Un dernier regard sur le lac, nos adieux à Christophe et c’est parti pour 3h30 de mini Van collectif... 16 personnes à l’intérieur... Quand même :-)... 

Nous retournons au même hôtel... Modeste mais bien placé ...

Nous avons une après midi pour faire le tour de Vientiane, pour ça nous choisissons le Tuktuk comme moyen de locomotion 

Notre chauffeur nous emmène aux endroits emblématiques de la ville... A chaque étape il nous attend et nous laisse le temps de visiter à notre rythme... Le luxe pour quelques Kips... 

😊

Retour à l’hôtel, un salon de massage voisin attire notre attention, et nous voila allongés pour un massage Lao des pieds... Une heure de relaxation bien méritée.... Tellement bon que demain matin nous y retournerons pour cette fois-ci un massage traditionnel 

Puis ballade nocturne dans les rues commerçantes, night-market , restau thaï Lao... La même table que le jour de notre arrivée à Vientiane... Nous prenons déjà des habitudes...

Sur la carte un poisson frit dont la chaire est découpée de façon particulière , en morceau et sans arrêtes , accompagné d’une sauce au poivre ... Un met original et succulent...

Marche digestive jusqu’à notre chambre d’hôtel d’où je rédige cet article 😊

 

Merci pour tous vos messages et commentaires, nous prenons plaisir à les découvrir chaque matin, réseau permettant.

Mille excuses de ne pas répondre directement, mais parfois c’est le temps, ou parfois c’est le réseau qui nous manque...

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Le billet du Laos by Mimi

Les Bois du lac.
C’est au nord de Vientiane, dans le district de VangVieng que l’on décida un jour d’édifier un barrage sur la rivière Nam Ngum. Là où nous étions il y a à peine quelques heures, dans le secteur de Tha Heua.
Pour ce faire, on « expropria » les âmes qui peuplaient la vallée, au fond de laquelle courait paisiblement depuis quelques millénaires la rivière du même nom. On évacua aussi les animaux domestiques et quelques spécimens sauvages, du moins ceux que l’on trouva, sans avoir à beaucoup chercher et on mit en eau le territoire ainsi conquis. 
Résultat, quelques centaines de milliers d’hectares de surface liquide couleur bleue argent virent le jour, sur une épaisseur de quarante mètres, pour les plus grandes profondeurs!
Dans cet encaissement naturel, devenu réservoir artificiel, outre les autochtones et les animaux, il y avait aussi une forêt d’essences rares, que les Lao, coutumiers de la déforestation cadencée à usage mercantile, n’avaient pas eu le « loisir » d’exploiter!
Le « remplissage » entraîna bien sûr ce que l’on nomme communément en langage aseptisé, des « dommages collatéraux »!
Les animaux rampants, les sédentaires au terrier, les insectes, les reptiles et autres espèces payèrent le prix fort de ce pas vers la modernité! 
Les milliers d’îles et îlots qui émergèrent, épars à la surface des flots, étaient les sommets des nombreuses collines qui tapissaient jadis le fond de la vallée! 
Sur ces territoires isolés les uns des autres, se sont réfugiées quelques troupes de singes. Il paraîtrait même que le gouvernement Lao, emprisonne sur l’une de ces îles, quelques récalcitrants à ses directives? (Le sujet est tabou) 
Des buffles à demi sauvages, vont d’île en île, à la nage bien sûr, chercher une nourriture riche et abondante, prenant souvent du bon temps, le corps à moitié immergé! Une attitude nonchalante et paisible mais dont il faut quand même se méfier, le bestiau réputé irascible et pourvu de cornes démesurées est plutôt « soupe au lait »! 
Un jour, (je vais essayer de vous la faire courte😜), des hommes eurent l’idée d’exploiter la forêt, ainsi immergée depuis un demi-siècle!
« On» retrouva et décida de ramener à la surface, toutes les essences rares qui avaient survécu à l’immersion. Proposant des densités voisines de la pierre, imputrescibles, après ce long séjour humide. 
C’est par centaines de tonnes, que troncs énormes et grosses branches sortirent alors de l’eau.
Oh, non sans peine, ni sans efforts! Imaginez, aller couper à la scie pneumatique les troncs encore enracinés à de telles profondeurs? Imaginez transporter à travers jungle et villages, collines et vallées, les quantités de matériels nécessaires à ce chantier inédit, aussi colossal que risqué? 
Imaginez le transport des billes lourdes et si denses qu’y planter le moindre clou est déjà une tache difficile!
Mais n’imaginez pas le moindre instant qu’un mode opératoire de sécurité aurait pu être mis en œuvre pour l’abattage sous marin!! 
Non, ici, seul le résultat compte et, quelques « ouvriers », maîtrisant peu ou pas du tout les effets physiques de la plongée, en altitude de surcroît, allèrent carrément au « casse pipe », rejoindre la cohorte des animaux, innocentes victimes de cet exode raté.
Bien sûr et cela, vous l’imaginez, ce bois s’est vendu et très bien vendu! Parmi les Lao fortunés, nombre d’entre eux possèdent désormais de belles demeures, bâties sur pilotis, ces pilotis énormes « arrachés » à la vie d’abord, puis repris à la terre et l’eau nourricière ensuite, après cinquante années passées sous des tonnes d’eau!
Aujourd’hui, il est quasi impossible de trouver de ce bois, sauf à négocier les billes restantes, entre huit et dix mille dollars la tonne! 
La « maison de nos vacances » de ce séjour au « Nirvana Resort » fût bâtie à mains d’hommes sur ces piles de bois séculaires! Bois de roses, Amarante, Fromager, Tek de Birmanie, Acajou, Framiré etc... 
À l’intérieur, l’espace à vivre est distribué autour de troncs énormes, lisses parfois, sombres et secs toujours. Longuement patinés par le temps et bien sûr, l’eau de la rivière Nam Ngum!😉
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Transit en Géneral

Une nuit difficile pour Gégé, pour cause le rituel de la Tourista ... Habituellement c’est moi qui l’attrape, mais Gégé en a décidé autrement...

Merci Gégé pour ce beau cadeau de la St Valentin... Pas très romantique cette année je trouve😕

Du coup petit détour au centre médical Français pour avoir le bon diagnostic et le bon traitement, le plus efficace possible, afin de pouvoir poursuivre notre programme ... 

Sur le terrain de l’ambassade de France, ce centre fournit des soins à la communauté Française vivant au Laos mais aussi aux touristes.... Une aubaine d’être à Vientiane, ailleurs cela eut été sans doute plus compliqué...

À l’issue de cette visite médicale, nous avons encore eu le temps d’un massage traditionnel Thaï et d’un passage chez le barbier, histoire de remettre un peu d’ordre dans ma barbe et mes cheveux (Que personne ne rigole)

Chemin faisant nous nous extasions sur les câblages électriques, nous devrions avoir l’habitude à force d’en voir, tous les pays d’Asie utilisent la même technologie 😊

Un taxi nous amène à l’aéroport, et nous subissons notre premier départ retardé. (Trois heures!)

Par conséquent, peu à dire de cette journée consacrée en grande partie au transit vers Paksé... (et au transit intestinal de Gégé 😂)

1h30 de vol, puis un taxi jusqu’à notre homestay NKM

Nos hôtes Nicolas, Kio son épouse et Marie leur fille, nous ont accueillis pour le repas... Nous faisons connaissance autour de la table, un autre couple de Français, Marco et Christine, font étape également ... La maison située à une quinzaine de mètres du Mékong, affiche complet... 

Mékong que l’on découvrira demain, quand le jour sera levé...

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Decouverte de Paksé

Belle surprise à notre réveil , le Mékong à quelques mètres de notre terrasse... Alors qu’hier soir, à l’heure tardive de notre arrivée, on ne le voyait pas du tout ... La nuit noire ne laissait rien présager de cette très belle vue.

 

C’est un programme assez chargé qui se profile pour les jours à venir... 

Du coup les articles du blog vont être moins détaillés, et compensés par plus de photos...

Aujourd’hui a été consacré à la découverte de Paksé et ses quartiers secrets, grâce aux cartes détaillées qu’a réalisé Nicolas, notre Hôte... 

Parmi ces passions, découvrir dans Paksé et ses environs de nouveaux lieux intéressants, et les référencer sur carte papier, mais également sur carte numérique, avec des points d’interêt GPS codifiés ... 

Du coup avec la carte et l’application MapsMe sur le smartphone, nous trouvons beaucoup plus facilement les endroits qui ont un intérêt... 

Donc, grâce à ces outils, nous avons beaucoup déambulé dans le grand marché, dans les petits quartiers, puis roulé également avec nos scooters pour visiter un temple, contempler un panorama...

En fin d’après-midi, nous sommes allés écouter quelques Mantras dans un temple voisin...

Kio, l’épouse de Nicolas, excellente cuisinière, nous a préparé du poisson au barbecue et de quoi faire des rouleaux de printemps avec... Marie, leur fille, nous a très gentiment expliqué la façon pour les préparer... 

Divin, et la compagnie de Marie très agréable... 

Apres le repas Nicolas nous a donné des explications sur le programme des deux jours suivants... Découverte de Champasak et ses environs... 

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Champassak et ses environs

Petit déjeuner chez NKM, en bordure du Mékong, puis, en selle pour deux jours de découverte de Champasak, ses environs, et l’île de Don Dueng...

 

Champassak se situe à l’extrême sud du Laos, en bordure du Mékong, à environ 35 kilomètres au sud de Pakse.

L’endroit est encore méconnu de la plupart des touristes qui passent sans s’arrêter en direction des 4000 îles. 

Il s’y trouve des vestiges de la colonisation française.

La particularité de cet endroit est que la ville s’étend sur une seule rue d’une longueur d’environ 5 kilomètres.

Champassak fait partie des destinations hors des sentiers battus au Laos. 

 

La ville est peu fréquentée et paisible. 

 

Ce fut une journée dense qui me laisse peu de temps pour le dialogue, d’autant plus que ce soir nous avons célébré dignement l’union de jean Louis et Agnes... Un petit restaurant Laotien, souvent qualifié du meilleur restaurant de Champasak, déclencha l’idée de marquer l’évènement ce soir... De plus une petite incompréhension sur les commandes de bières Lao, nous a contraint à boire plus que de raison , de ce fait, je laisse la place aux photos en guise de résumé de notre journée 😊🍺🍻

 

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Le Vat Phou

Toujours dans la région de Champasak, nous passons l’essentiel de la journée à la visite du Wat Phou... Très beau site rappelant par son aspect les temples d’Angkor... (Pas pour son ampleur)...

Sur le retour, nous empruntons une piste qui traverse des étendues de rizières irriguées...

La sécheresse rend le paysage assez fade, presque monochrome... Particulièrement les grande étendues de rizières asséchées, à dominante  grise. Les rizières irriguées enchantent et transforment ce paysage, elles y ajoutent, de la beauté, de la fraîcheur.

Cette verdure semble aussi faire de la propreté, en cachant la multitude de déchets plastiques qui jonchent le sol :-(

Retour vers Paksé... Juste le temps d’un massage pour nous remettre de ces deux jours de scooter tout terrain ...

Nous retrouvons notre homestay, pour y manger, préparer les deux journées suivantes (sur le plateau des Boloven), et bien sûr y dormir...

C’est un circuit de 200 km qui nous attend, ponctué d’arrêts découverte plus ou moins longs... Nicolas nous a bien montré sur la carte, les points d’interêt principaux, à nous de choisir et de doser tout ça pour que ça rentre dans 2 jours...

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Le plateau des Boloven

La journée commence plus tôt que d’habitude... 120 km à parcourir jusqu’à Tad Lo, notre GuestHouse pour une étape d’un soir...

Après avoir parcouru pistes et chemins d’une forêt d’Eveas, randonné aux cascades, s’être baignés, s’être délectés d’un bon café réputé (Des Boloven), avoir visité le potager organic (Bio) de la ferme de Mr Tou et de s’être délectés des fruits de la passion et de phisilis fraîchement cueillis, avoir trialisé avec nos scooters sur des pistes forestières ensablées, défoncées, empierrées, (finalement ils sont assez costauds ces petits scooters semi-automatique), nous arrivons enfin et juste avant la nuit à notre dortoir... 

C’est assez sommaire, mais suffisant pour dormir... Tanpis pour l’eau chaude, les serviettes et les mauvaises odeurs des sanitaires :-) 

Une aubaine, nous avons pu prendre une douche avant la panne d’eau... 

Comme nous avions la même couleur que les pistes en terre rouge que nous avons pratiqué une bonne partie de l’après-midi, sans douche, ça aurait été rinçage à la rivière obligatoire  :-)

Mais l’accueil est sympathique et la literie 

convenable...

C’est un peu le standard de toutes les GuestHouse de ce village situé à plus de mille mètres d’altitude ...

C’est le point de départ de sentiers que nous découvrirons demain...

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Retour du plateau des Boloven vers Paksé

Pas de grasse matinée ce matin vu le bruit ambiant ... Un mélange de conversations en Laotien, de chants d’oiseaux, de meuglements, de coups de marteau, de motoculteurs, de cocoricos, et j’en passe... C’est comme ça, de jour comme de nuit,  dans ce quartier communautaire de Tad Lo :-)

Tout en redescendant vers Paksé, nous ponctuons le trajet de petites Halte... Rivières, marché local, forêts, Villages ethniques plantations, café, restau...

Nous arrivons à Paksé vers 17h00, sans encombre et sans crevaison (pourtant nous l’aurions bien mérité)... Tant mieux car le temps nous aurait manqué... 

Bien que nous n’ayons pas tout vu du plateau des Boloven, nous sommes un peu déçus ... La sécheresse actuelle rend triste le paysage... Quand ce n’est pas la déforestation massive ...

Ça ne se voit pas sur les photos, mais entre ces points d’interêt, rien d’exceptionnel...

Restitution des scooters, récupération des passeports, retour pour une dernière nuit chez NKM... 

Pour cette dernière table d’hôte, Kio nous a préparé, de manière divine, plusieurs spécialités ... 

Demain départ 7h30,  vers la région des 4000 îles, sur l’île de Don Khone, à 150 km plus au sud, à proximité de là frontière Cambodgienne.

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Les 4000 iles

Un Tuktuk nous emmène jusqu’a Paksé, nous montons dans un bus direction du village de Nakasang, point de départ des bâteaux qui desservent les deux îles Don Det et Don Khone... 

A l’extrême sud du Laos, à quelques encablures de la frontières cambodgienne, le Mékong se divise en plusieurs bras et en une multitude de petits canaux, parsemés de nombreuses îles (mais quand même pas 4000 !) et ilots de tailles diverses formant une sorte d’archipel au cœur du fleuve, entourés de roches et de bancs de sable. Le fleuve s’agite par endroits, des petits rapides et plusieurs chutes d’eau se forment. Trois îles sont habitées...

C’est sur Don Khone que nous avons réservé notre GuestHouse pour 4 nuits... C’est l’île qui se situe le plus au sud de l’archipel.

Elle est directement reliée à Don Det par un vieux pont français. L’île mesure 5 km de long pour 3 km de large, ce qui la rend facilement accessible et visitable à pied ou à vélo...

C’est ce que nous avons fait cet après-midi... Jusqu’au Sunset...

Il fait très chaud et du coup, le rythme de vie est cool, très cool même... Plus encore que dans le reste du Laos (et c’est dire...), les gens sont zen, se livrent à leurs activités sur un rythme nonchalant, et la sieste est une véritable institution ...

Ces 4 jours de détente marqueront la fin de notre séjour au Laos et de la première partie de notre voyage...

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Don Khone et Don Det

Les jours se suivent et se ressemblent sur les 4000 îles ... 

Avec nos montures nous explorons de nouveaux passages sur Don Khone et sur Don Det, les deux îles reliées par le « Pont Français »...

Les paysages en bordure du Mékong sont très beaux, cela dit beaucoup de petits méandres sont asséchés... Les Laotiens disent aussi que la mousson a été courte et que les eaux sont anormalement basses...

C’est dommage, certains endroits sont bien secs, de nombreux petits ponts n’enjambent que de la terre crevassée... On imagine comment cela pourrait être avec de l’eau partout...

Les cascades aussi n’ont pas leur débit habituel ...

Cette région pourtant très touristique, est relativement calme... 

On ressent l’impact du Covid 19 sur le tourisme en Asie... Pas de Chinois, mais aussi beaucoup de désistements, ou de changement de destination très certainement...

Cela nous évite, entre autre, d’avoir à réserver les restaurants par exemple, ou de nombreuses belles terrasses surplombant le fleuve sont quasiment désertes... 

Cela dit ce n’est pas pour autant que nous n’attendons pas... 

Le service est excessivement long... 

Parfois plus d’une demi-heure, comme ce midi par exemple, alors que nous étions assoiffés, par la chaleur et le vélo, dans une paillote accueillante, avec peu de clients... 

La cuisinière, une dame Laotienne, visiblement débordée et fonctionnant très au ralenti, nous fit regretter de nous être engagés ... 

Heureusement qu’une petite plage à proximité nous fit patienter... 

Et encore, malgré la baignade, les boissons n’arrivaient toujours pas... 

Bref, il aura fallu environ une heure pour boire, et nous nous découragions à attendre nos repas... 

Face à notre impuissance, nous préférons décommander (de toute manière rien avait été encore entrepris), et je pense même que cette décision a bien soulagé cette dame Laotienne.

Nous aurions dû nous en douter, nous savons déjà qu’en règle générale tout est très long ici, et en plus, dans cette paillote, était inscrit, en gros, sous le comptoir...

SLOW FOOD COOKED WITH LOVE :-)

On ne peut pas lutter :-)

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Si Phan Don

Pas grand chose à raconter aujourd’hui, comme je le disais hier, les journées se ressemblent un peu, découverte à vélo, recherche d’un nouveau bar, d’un nouveau restaurant ou poser sa couenne ... Massage, baignade... 

En fin d’après-midi nous nous sommes engagés pour un « Zipline Line », un parcours d’une heure en tyroliennes et ponts de singe au dessus des chutes Somphamit Lhiphi...

Très impressionnant même si le débit des cascades n’a jamais été aussi bas au dire des habitants...

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Le billet du Laos by Mimi

Le Laos, le F.M.I, les banques et les Pick up!😉
Partout au Laos, excepté sur les îles intérieures, le regard est tout de suite absorbé par la multitude de Pick up en circulation... des TOYOTA, pour la plupart. Des modèles récents, rutilants, qui se déplacent en flots continus, un peu moins denses lorsque le soir descend!
Il semble que le grand industriel Japonais écoule ici la totalité de sa production de Hi Lux? Modèles VIGO et REVO, (pour les amateurs)!😜
Au Laos, on roule à droite, conduite à gauche, comme chez nous! 
En un va et viens incessant, sans Klaxon, ni vitesse excessive, dans ce pays de neuf millions d’habitants, où le salaire moyen affiche 150€ mensuels, ce fourmillement de quatre roues motrices imposants nous apparaît pour le moins singulier!
Pour tenter de l’expliquer, il faut remonter à pas très loin, à la récente emprise des banques sur le pays Lao. 
À savoir que fin vingtième, début vingt et unième, seuls deux ou trois établissements bancaires dominaient l’économie du pays. À cette époque, les Laotiens aisés allaient à vélo... le reste de la population marchait! 
Bien sûr des automobiles circulaient déjà. Quelques véhicules seulement, aux volants desquelles plastronnaient des nantis, soucieux d’afficher leur statut social élevé! Attitude probablement héritée d’un passé colonial Français, aux vestiges encore présents!😜
Depuis, le nombre des banques a plus que décuplé!? 
Cette entrée de plain pied dans le monde consumériste « justifie » le visuel  du développement fulgurant des produits de nos consommations occidentales et de tout ce que le modernisme triomphant aura apporté au « bien être » des peuples, à savoir: la voiture, l’électronique, l’informatique, le portable, mais aussi, le futile, l’inutile, le superfétatoire et...hélas, les matières plastiques! Véritable autre fléau d’un système écologique planétaire en très grand déclin! 
Un jour, le Fond Monétaire International, (je vais tacher de vous la faire courte une fois de plus 🥴), le F.M.i donc, celui qui fait et défait les P.I.B des nations en imposant son mode opératoire économique, a dit au gouvernement Laotien de l’époque:  « Nous voulons investir au Laos et nous pouvons le faire! Ainsi vous pourrez créer du bien être pour vos populations! Mais pour cela, vous devez « libérer le crédit »! Chaque citoyen deviendra ainsi un acteur de l’économie mondiale »!!😉
Les vannes du crédit alors grand ouvertes, les Laotiens se ruèrent sur le premier bien de consommation, le plus prompt à afficher leur nouvelle différence... la voiture!  
Il choisirent le Pick Up, 4x4 de préférence, en raison de certaines parties d’un réseau routier en devenir et des capacités d’emport proposées par ce type de véhicule! 
Dans les demeures Lao, la place dédiée au Pick Up est toujours une place de choix. Garé à l’abri d’une toiture, recouvert d’un tissu le plus souvent! Élevé au rang d’institution, le véhicule, symbole d’on ne sait plus trop quoi, est l’objet de toutes les attentions de la famille! 
Cependant pour atteindre un tel niveau de reconnaissance visible, nombre de propriétaires se seront endettés plus que de raison, les 4x4 n’étant pas vendus ici, moins chers qu’ailleurs! Ils auront dû hypothéquer ou vendre leur terre, au profit exclusif des banques, qui en plus d’encaisser les intérêts des crédits consentis et les agios des impayés, peuvent récupérer, in fine, le véhicule dont les traites ne sauraient être soldées! C’est du « Gagnant gagnant »... pour les banques évidemment! Peu de risque donc pour elles à prêter de l’argent! De fait, il n’y a que si on souhaite acheter un véhicule que l’on peut obtenir un crédit! Pour la construction, aucune aide n’est prévue au tableau des services bancaires, tant les maisons une fois terminées ne valent pas grand chose! Les matériaux utilisés sont de si piètre qualité, qu’une fois finie, la construction ne représente que peu de valeur! Ceci explique que nombre d’édifices ne sont jamais terminés! Les travaux s’arrêtent lorsque le « propriétaire » n’a plus rien à investir! 
Ici comme ailleurs, la mondialisation profite essentiellement aux actionnaires des banques et au gouvernement en place! 
Mais ça, on le savait déjà!😬
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Dernier jour au Laos

Pour notre dernier jour sur Don Khone, île la plus au sud de la région de Si Phan Don et du Laos en général, nous réservons un « private Trip » Promenade en bateau...

Nous remontons une petite partie du Mékong, visitons deux temples et un petit village...

Le reste de la journée sera consacré à la sieste et à la baignade... 

Demain matin, départ pour le Cambodge...

Une journée entière entre Tuktuk, bateau, bus, mini van et taxi... Objectif à atteindre: Siem Reap...

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Cambodge - Siem Reap

Alors que notre Bus pour la frontière était prévu à 8h00 , à 8h30, nous étions toujours en train d’attendre un bateau pour quitter notre île...

Après quelques interrogations suite à nos inquiétudes, les quelques Laos présents nous firent comprendre que tout allait bien, que le bateau allait arriver et que nous aurions notre Bus... L’heure que l’on nous a donnée est, ce que l’on appelle ici communément « l’heure Lao »

L’heure Lao est assez extensible, ça a été 2 heures pour nous mais ça peut aller bien au delà :-)

Bref, bateau, taxi collectif (Au passage de quelques bosses, un sac à dos est tombé de la galerie sur la toute... Les valises et les sacs sont posés simplement sur le toit, et tiennent par gravité... (mais pas tout le temps)...

Vient ensuite l’épreuve du passage de la frontière avec une profonde désorganisation...

Beaucoup de confusion entre les possesseurs de eVisa et ceux qui doivent faire leur Visa...

Un backchich de 2 dollars, ou bien 200000 Kips, coté Laotien comme du coté Cambodgien est nécessaire pour récupérer son passeport... Et si vous n’avez pas de dollars ou plus de Kips, c’est compliqué...

Un couple avec deux enfants (En mode tour du monde) en ont fait l’expérience... 

N’ayant qu’une carte bancaire, Impossible de régler les visas et les backchichs pour 4 

(Soit environ 180 Dollars), 

les autorités refusent le passage à la frontière... et bien sûr pas d’ATM (Distributeur de billet)...

La maman contrainte à demander aux voyageurs présents de l’entre-aide moyennant un prêt d’argent en dollars... Le mari assurant un remboursement rapide et notant les coordonnées de tous les prêteurs... Une belle solidarité qui a permis au couple et leur enfants d’obtenir la somme nécessaire... 

Parmi les prêteurs, Jean Louis et Agnes , qui la veille avaient changé leurs derniers Kips en trop contre des dollars... 

Nous devrions donc revoir cette famille à Siem Reap, pour le solde de ce prêt spontané...

Il y a aussi ces petits documents à remplir pour l’émigration, écrit en anglais  en tout petit... Première file d’attente pour vous donner ce papier vierge, trouver un espace et un stylo pour le compléter, se retaper la file d’attente, empreinte, pas empreinte, photo, pas photo, tous ça est très confus ...

Bref... Nous voilà tous les 4 au Cambodge, et nous montons nombreux dans un minivan en folie... (Lire le prochain billet de Mimi pour mieux comprendre) 

Finalement, malgré tous ces contre temps, nous arrivons vers 18h00 à Siem Reap comme cela nous était annoncé ... 

Nous avons un bel hôtel, bien plus confortable que nos bungalows de Don Khone...

Puis après une bonne douche, direction le night market...

Alors qu’en 2015 nous n’avions pas dépensé un seul dollars, nous avions tous payé en Riel, la monnaie Cambodgienne, aujourd’hui c’est l’inverse, tout ce paye en dollars et par conséquent les prix ont bien augmenté...

Le centre est toujours aussi animé, mais on peut constater qu’il y a moins de fréquentation vu le nombre de Tuktuk à l’arrêt et sans client, en quête de touristes ....

Puis fini la Beer Lao, place à l’Angkor beer... 🍻

 

 

 

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Le dernier billet du Laos by Mimi

Lao, bilan et analyse au fil du Mekong.

Aujourd’hui, nous avons quitté le pays Lao pour rallier le Cambodge par voie terrestre. En « demi bus », jusqu’à la frontière, puis en « mini bus », jusqu’à Siem Reap! Six heures de bitume alternatif!  Coincés, ballottés à quatorze, bagages compris, comme dans le tambour d’une machine à laver, monté sur quatre silentblocs fatigués! 
C’est tressautant, bondissant, ankylosant!😂
Mais assurément, le passage du « Check point » Lao Cambodgien, valait bien ce remuant détour, marquant la fin de notre virade en terre Laotienne.
Si il est généralement admis que les codes et les usages des civilisations qui peuplent l’Asie sont différents des nôtres, pour tout un tas de raisons qui fuient le plus souvent nos logiques occidentales, notre petite expérience montre que les gens rencontrés tout au long des pays traversés sont, le plus souvent, accueillants, gentils, et bienveillants. 
Les Lao que nous venons de quitter, n’auront pas dérogé à cette règle, pourtant non écrite, juste visible au hasard des rencontres, lisible dans leur mentalité et sans doute aussi, comme un reflet de l’image, perçue du « visiteur »!😉

Au nombre de huit millions, sur un territoire trois fois plus petit que la France, dépourvu de littoral maritime, le Laos est le quatrième pays le moins peuplé d’Asie! Beaucoup de gens sont pauvres, mais peu sont miséreux! 
La cuisine traditionnelle, qui s’enracine jusque dans l’ancien Royaume de Siam y est excellente! Joliment colorée, pleine de fraîcheur, d’arômes différents, de saveurs subtiles et de croquant! 
Côté maison, on y vit en communauté d’âmes, toutes et tous sous le même toit, où l’on abrite et accompagne, jusqu’au bout de leur parcours de vie, les ascendants de la famille!
La boisson principale, la Lao beer, généralement servie au demi litre est peu chère, car instituée en véritable produit d’état, afin que les revenus des plus faibles puissent lui en garantir l’accès! 
Sur l’ensemble des activités d’une journée Lao, il plane comme une sorte de nonchalance, bien épaisse, bien palpable à toutes les heures. 
Désignée sous le vocable de: « Lao Time », elle indique bien, que, de toute façon, rien n’est ni urgent, ni grave et tout problème a toujours une solution!😜
Quant à l’usage de la voiture, le sujet a déjà été traité, en tout terrain!😉

Hélas, pour la part moins idyllique du descriptif, aux dires des uns et des autres, en matière de contenu didactique et en nombre de moyens mis en œuvre, le système éducatif Lao est plutôt à la traîne? 
Celui de la santé et des soins également?
Tout comme il n’existe pas de voies de formation technique, ni même d’apprentissage? 
Si un artisan, ou commerçant, souhaite recevoir un(e) apprenti(e), il doit le (la) salarier, sans aucune aide de l’état!? Alors...
Du coup, il est probable que d’ici quelques lunes, les « masses laborieuses » soient un peu déboussolées en matière de prise en compte et de suite à donner à leur évolution! 
Excepté sans doute une certaine élite, qui reviendra au pays, la matière grise dopée aux directives mondialistes, tendance Sino occidentale!😩
Actuellement, de gigantesques travaux routiers sont en cours, pour relier Kunming, au sud de la Chine, à Vientiane capitale du Laos. Commencés en 2017, livrables en 2021! Puis la liaison jusqu’à Singapour en 2026, soit trois mille kilomètres de voie ferrée et de route, dotés de cinquante trois tunnels et cent soixante sept ponts, empruntant l’ancien tracé de la Route de la Soie! Colossal! 
Suivant parallèlement le puissant Mekong, dixième fleuve mondial, qui parcourt le pays de part en part, pour plus de la moitié de sa longueur totale. 
Puissant, le Mekong? Rien n’est moins vrai en ce moment! 
Bien que l’on soit en période de sécheresse, de mémoire de « riverains », jamais le niveau du grand fleuve fut marqué aussi bas?
Mais, hélas encore, il prend sa source à Qinghai chez le tout puissant voisin du Nord Est, la Chine! 
Et, aujourd’hui, ce ne sont pas moins de seize barrages réservoirs, déjà édifiés ou en cours, qui détournent et stockent un flot, jadis impétueux! 
Par soucis de favoriser l’irrigation et produire de l’électricité, parait il!? Mais, tout excès de paranoïa écarté 😉, ce pourrait être aussi un important moyen de pression envers les pays avals? 
Une sorte de verrou que les Chinois maîtres d’œuvre et d’ouvrage, pour les barrages comme pour les grands travaux précédemment évoqués, pourront ouvrir ou fermer, à leur guise, à des fins, d’avantage géopolitiques qu’elles auraient pu apparaître humanistes et solidaires, à l’initiative du projet? 
Ce pseudo blocus potentiel pourrait s’appliquer également à d’autres nations et régions voisines, qui elles aussi « vivent » du Mekong! Le Vietnam, le Cambodge, le Myanmar, la Thaïlande et le Tibet! 
Rien n’interdit de croire à cette menace d’une hégémonique totale Chinoise, surtout si l’on reprends le cours de l’histoire à hauteur de l’Empire du milieu, là où les visées expansionnistes des grandes dynasties du moment, étaient, à minima, l’annexion pure et simple de tous les territoires nourris par le Mekong!? 
Moi, j’dis ça, j’dis rien 😉
Car, après tout, ce « danger », pourrait, à terme, ne pas en être un? 
Alors qu’aujourd’hui, un autre de danger, moins insidieux, puisque désormais plus visible et clairement identifié, « Le Plastique », étale sa disgrâce écologique au Laos et sur toutes les terres d’Asie, qu’il dégrade et pollue à la face du monde, sans susciter la moindre réaction salutaire!! (sauf en Thaïlande ou il est désormais interdit!)
Et là, en un terme bien plus court, le Danger n’est plus imminent, il est tristement réel!

Bye bye Lao🇱🇦, Welcome to Cambodia!🇰🇭😉
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Angkor et Angkor

Nous ne savions pas si nous allions refaire une visite des temples d’Angkor car nous avions peur d’une marée de touristes... 

La conjoncture est telle qu’il aurait été dommage de ne pas profiter d’une telle opportunité... Aucuns Chinois, peu d’Asiatiques et moins de touristes en général...

Les quelques guides présents nous disaient de prendre des photos de certaines curiosités, qui habituellement ne sont pas possibles sans personne dans le champs de mire...

Le pass « One Day » qui coute quand même 37 $ par personne, nous a été transformé gratuitement en un pass « Deux Jours »

On nous racole très souvent pour tout, restaurant, bar, souvenirs, Tuktuk... 

Ils sont trop nombreux , par rapport au nombre de clients potentiels ...

Ce soir, le couple de Français débiteur nous ont retrouvés à l’hôtel pour solder le prêt effectué à la frontière...

Nous avons sympathisé et échangé notre adresse de  Blog... Ils effectuent un petit tour du monde avec leur deux enfants...

La journée se termine dans les rues animées, dans le centre de Seam Reap...

 

 

 

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Dernier jour à Siem Reap

Dernier jour à Siem Reap, nous sollicitons à nouveau notre jeune et sympathique chauffeur de Tuktuk : Seyha... 

Il nous propose la visite d’un village flottant sur le lac Tonle Sap et la visite de quelques temples. 

Également un centre où l’on enseigne l’artisanat du bois, de la pierre, de l’argent, de la laque et de la soie...

Pour rejoindre le lac et voir un village flottant de pécheurs, il faut emprunter une rivière sur 7 km... La sécheresse, des travaux gigantesques de terrassement, les nombreux bateaux immobiles par manque de touristes ou en cale sèche, comme abandonnés, les eaux très basses qui laissent découvrir les immondices éparpillées un peu partout... Tous ça est bien triste et vraiment pas beau...

L’eau est boueuse car la rivière et les abords du lac font moins d’un mètre de profondeur ...

À la saison des pluie, le niveau monte de 8 à 9 mètres.

Le village flottant lui aussi est triste et d’une grande pauvreté.... Pas d’activité à cette période de l’année.... Les maisons sont habitées, des familles entières vivent là, mais le délabrement général, rend le tableau plutôt glauque..

Les photos sont trompeuses...Elles ne dégagent pas exactement l’atmosphère qui règne sur ce site...

On nous montre un élevage de petits crocodiles dans une grande maison flottante, avec bar restaurant, boutique de souvenirs... Ça sent l’attrape touristes... Pour rentrer et visiter les maisons du village flottant, il faut changer de bateau... 

Un petit bateau à rame par couple car le tirant d’eau de notre premier bateau est trop important ... 

On nous explique que notre bateau ne passe pas, et au passage, il nous taxe encore de 15 $ par personne avec, soit disant, la moitié pour une caisse de solidarité pour les gens du village...

Invérifiable évidemment ...

Hormis le fait de voir les conditions de vie déplorables de ces familles, cette promenade découverte aura eu plutôt tendance à nous plomber le moral... 

Certes le village est bien réel, des familles entières y vivent, et bien d’autres villages comme celui là sur le lac... Mais l’avenir de ces pêcheurs est incertain, le poisson se raréfie, la saison sèche est de plus en plus longue et dans cette période le niveau du Tonse Lap est de plus en plus bas....

Pour le reste aussi, rien de transcendant, hormis le centre de formation à l’artisanat...

Du coup nous revenons à l’hôtel assez tôt ...

Un massage pour les filles et le barbier pour les garçons ... Puis piscine...

Nous faisons également connaissance du manager de l’hôtel où nous séjournons. Le Landing Zone Boutique Hôtel... Un français ... 

Il nous a décrit l’état catastrophique du tourisme au Cambodge... Déjà en baisse avant le Coronavirus, de nombreux grands Hôtels ont carrément fermé... Lui est épargné pour le moment car son hôtel dispose que de 9 chambres... 

Fin de soirée au Night Market avec un peu de shopping... Demain nous prenons l’avion pour Sihanoukville, puis minivan jusqu’à Kep...

 

 

 

 

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Direction Kep

Journée de transit... De l’hôtel à l’aéroport, une heure de vol de Siem Reap à Sihanoukville , deux heures de Taxi jusqu’à nos bungalows situés à Kep... 

https://kepbungalows.com

Nous faisons connaissance avec la patronne... Française également... 

Nous mangeons au restaurant du Resort, encore une bonne cantine, louons deux scooters et partons en fin d’après-midi à la recherche d’une plage...

Les plages ne sont pas très belles à Kep, nous voulons accéder par les pistes à d’autres plages plus éloignées et isolées... En 2014 nous avions trouvé l’accès à l’une de ces plages ,mais les pistes sont longues, la mémoire nous fait défaut et le temps manque... 

On se console avec la visite d’un temple non identifié, et d’un beau panorama...

Retour à Kep pour se rafraîchir à la piscine de notre Resort...

Kep est réputé pour ses crabes, et Kampot pour son poivre... Il était normal d’aller manger du crabe sauté au poivre de Kampot dans l’une des cabanes de pêcheurs transformées en restaurant ....

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Le Billet du Cambodge by Mimi

Toujours et ANGKOR des pierres. 

Dès les premiers regards portés, les qualificatifs se bousculent et se noient, aux rives du vocable régulier! 
Des pierres érigées en de hautes tours oblongues, ou en visages de géants!
Les « Temples Montagnes » figés dans un temps hors mémoire! 
Des pierres burinées, sculptées, ciselées, qui tressent les louanges des mille et unes sagas et légendes que raconte le Sanatana Dharma, une des plus anciennes religions du monde!
Des pierres par myriades, des petites, des énormes, des presque mégalithes posés en autant de voûtes, comme suspendus, scellés par la gravité! 
Des pierres polies, érodées et patinées par les siècles, puis bousculées par la prédation humaine ou basculées, par la tectonique des plaques! 
Des pierres éparpillés retrouvées archivées et réassemblés par des cohortes d’archéologues, venus tenter la relecture d’une étrange et passionnante histoire, qui vit, bien avant l’an mille, s’affronter Chams et Kmers pour le gain d’une capitale: ANGKOR!* 
Trois cent mille ouvriers, ou esclaves, aidés de quelques six mille éléphants, auront bâti une centaine de Temples, des douves et des bassins immenses, sur deux cent kilomètres carrés de surface! 
Un chef d’œuvre du génie humain, proposé au sortir de nos ciels médiévaux! 
Inutile de lister les détails techniques, la vertigineuse litanie des chiffres donne le tournis!
Longtemps, très longtemps ANGKOR, après son édification sous le règne de Suryavarman II, souverain tout puissant de l'Empire khmer, nombre de questions seront restées suspendues, bien à l’abri, sous la canopée d’une  jungle inextricable! Là où croissent, énormes et renversants, de fabuleux banians et fromagers géants, si vivaces et si puissants qu’il auront pris toute la mesure du minéral, en liant, de leurs racines mêlées à la pierre, ces « sacrés » édifices!
ANGKOR n’est pas INCROYABLE, puisque ANGKOR existe! 
ANGKOR est juste EXTRAORDINAIRE! 😉😎

*ANGKOR signifie Capitale, en langue Khmère.
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Poivre de Kampot

Faux départ ce matin, partis pour passer la journée sur l’île aux lapins, le vent et le temps maussade nous font rebrousser chemin et partir sur le plan B...

Visite d’une plantation de poivre à quelques kilomètres de Kep. La plantation « Sothy’s Farm »

C’est incontournable ici: Le poivre de Kampot est considéré comme l’un des meilleurs poivres au monde...

Arrivés sur place, nous sommes accueillis par Mona, une française bénévole dans la ferme pour 2 semaines en échange du gite et du couvert. Elle nous accompagne pour la visite et nous explique le Poivre noir, vert, rouge, blanc : tout cela n’a désormais plus aucun secret pour nous 😊

Une visite très intéressante, que l’on prolongera par le très bon restaurant de la ferme... Lok lak et Amok au menu!😋

Nous en profitons évidemment pour nous approvisionner. C’est l’occasion unique de l’obtenir à un bon prix et surtout d’être certains de son authenticité...

Nous essayons de trouver une belle plage pour l’après midi, mais en vain... La seule plage de sable, hormis celle de Kep, se trouve pas très loin de la frontière Vietnamienne, mais l’environnement est vraiment trop sale et nous préférons retourner à la piscine de l’hôtel...

Vraiment dommage car le cadre pourrait être idyllique s’il n’y avait pas tout ces immondices... Nous sommes déçus et déconcertés l’immobilisme des populations de villageois face cette pollution visuelle... Beaucoup  vivent avec ... beaucoup vivent dedans  ???

Les quelques initiatives de dépollution sont vraiment  trop insuffisantes...

On peut comprendre pourquoi la fréquentation du Cambodge va en s’amenuisant... 😕

Du coup retour vers nos bungalows, et chemin faisant, des paludiers au travail, les reflets dans l’eau sont toujours très photogéniques, le marché de crabes et de poissons...

Crabes que nous allons une nouvelle fois déguster dans un des restaurants du marché...

 

 

 

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Le parc national, le marché au crabes...

Petite randonnée ce matin dans dans le parc national de Kep... Démarrage en douceur par une piste ombragée, ponctuée de panorama, d’arbres imposants chargés de lianes... Pas de doute, nous sommes dans une jungle... 

Puis nous quittons la piste pour un sentier plutôt difficile, avec de fort dénivelé positif ou négatif, quelques passages scabreux au détour d’un arbre couché, mais heureusement à l’ombre, car la température est déjà forte , même en matinée... 

Au final une petite randonnée de 3h dans cette végétation luxuriante... Mise à part quelques lézards, nous n’avons pu observer aucune bébête, comme les singes où les gros insectes comme annoncés sur le guide...

Gégé a quand même fait un faux pas, suivi d’une glissade qui a généré vraisemblablement une déchirure musculaire sous le genou... 

Elle a pu terminer la randonnée, le muscle encore chaud, la douleur s’est ensuite progressivement manifesté...

Ce midi, nous avons mangé sur le marché locale, du crabe (encore) des crustacés et des supions de la pêche de cette nuit...

Une petite orgie de produits frais à moindre frais  :-) C’est vrai que sous les tauds tendus, chauffés par le soleil au dessus et par les barbecues au dessous, l’air était chaud...

Heureusement que la bière bien fraîche vient équilibrer tout ça :-)

Ça été aussi l’occasion pour nous, d’expérimenter encore de nouvelles curiosités culinaires... On en découvre à chaque voyage 😀

Retour piscine, massage pour les filles, perso, avec mon scooter , je pars en repérage d’un beau restaurant pour ce soir... 

L’occasion de pénétrer dans les enceintes de quelques beaux Resort en bord de mer...

Finalement nous finirons la soirée au Sailing Yacht club de Kep... Bon choix :-)

Nous avons pour habitude de finir la soirée en jouant quelques parties de UNO... Ce soir la partie fut perturbée par les aboiements intensifs de deux chiens à quelques mètres  de notre paillote... C’est un grand Cobra, dressé face aux chiens, qui en était la cause...

Nous avons assisté à la scène, mais finalement, trop grand pour être attrapé à la main, il s’enfuit on ne sait oú...

Nous voilà pas très rassurés, surtout que pour rejoindre nos bungalows, nous avons une centaine de mètres à parcourir dans l’obscurité...

Bienvenue au Cambodge 😳

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Kampot, le parc du Bokor...

Pour notre dernier jour, nous choisissons de prendre un taxi pour aller voir la station d'altitude de Bokor qui est une ancienne station climatique française, abandonnée, située au bord de une falaise à 1 000 mètres d'altitude dans le parc national de Preah Monivong, à l'ouest de la ville de Kampot.

Il faut traverser Kampot et monter 33 km à travers la forêt du parc... 

Les vestiges de cette station dégagent une atmosphère particulière...

Nous faisons le tour du Bokor Palace, situé au bord de la falaise et nous visitons et prenons un café au Sokha Hôtel de luxe et Casino

http://www.sokhahotels.com.kh/kampot/

Deux énormes bâtisses désertes, pour cause de Covid 19, car seuls les Chinois fréquentent ce type d’établissement.... 

Dans le second, on nous a autorisé à visiter le casino, au deuxième étage... Contrôle des sacs, portiques comme à l’aéroport. Photos interdites, beaucoup de personnel, croupier(e)s, des Bandits manchots et des roulettes numériques Hi Teck, avec une multitude d’écrans, des tapis verts et autres tables de jeux, dans une ambiance boîte de nuit, sans aucun éclairage naturel... Et bien sûr, aucun joueur...

Ce qui est encore plus étrange, c’est que ce casino n’est pas mentionné sur le net... ??

Cet endroit particulier aura permis quelques photos insolites... 

Les maisons abandonnées aux patines colorées, disparaissant sous la végétation et prises d’assauts par des grafeurs anonymes sont très photogéniques...

Retour sur Kampot, un restaurant sympa surplombant la rivière, et pour finir  une incursion dans le Old Market...

Un dédale de petites allées très étroites et couvertes , où la température est à peine inférieure à la température extérieure...

Un beau mélange de tout, des espaces beauté qui jouxtent des stands de poissons séchés, des abats de bovins qui jouxtent les marchands d’épices... Un marché asiatique local dans toute sa splendeur ... Immense, sans fin, avec des tonnes de marchandises souvent identiques... Nous avons notre compte, direction nos Bungalows, piscine, sieste puis préparation de nos valises pour notre prochaine et dernière destination demain matin : Koh Rong Saloem 

 

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Le billet qui fait éternuer ! By Mimi

*« Les perles de Kampot ».* 

Ainsi pourrait on nommer les baies de poivriers qui fleurissent par myriades, ici, à flanc de collines, à soixante mètres à peine au dessus du niveau de la mer! 
À l’époque de la découverte de cet épice si prisé, qui aura bâtit quelques fortunes occidentales, tout en distribuant aux papilles de la planète ses senteurs poivrées et ses goûts enivrants, Kep et Kampot ne faisaient qu’une. 
Depuis, de découpages administratifs en nomination I.G.P, il y a deux districts, distincts, Kep et Kampot! 
Les fermes poivrières sont à Kep, mais, elles ont l’I.G.P, «Poivre de Kampot ». Premier et seul produit Cambodgien à avoir obtenu une Indication Géographique Protégée! Octroyée par l’Organisation Mondiale du Commerce.

Petit raccourci de l’histoire:🧐
La culture du poivre au Cambodge est relativement ancienne puisqu’on en trouve la trace dès le XIII siècle. Mais elle ne s’est développée que fin dix neuvième.
Cependant, c’est aux prémices des années soixante dix, que le poivre fut balayé par le vent mauvais de l’histoire! 
Une histoire de terreur installée par un régime rouge, celui des Khmers du même nom! Ils y auront, entre autre, « sentencé » la disparition totale du poivre, un produit jugé bien trop élitiste pour être conforme à l’idéologie du Kampuchéa Démocratique, le parti politique au pouvoir! 
Pol Pot, leader charismatique de ce parti écarlate, fit raser les poivrières, qu’il remplaçât par des rizières, estimées plus proches des besoins nutritifs et dogmatiques de ce peuple contraint! 
Corollaire de toutes ces visées primitives, barbares et sanguinaires, 1.7 millions de morts, soit plus de 20% de la population de l’époque! 
En 1997, Pol Pot, fut destitué et arrêté par son propre mouvement. Il mourut, un an plus tard, à l’âge de 72 ans! 
Fin de l’aparté historique!😢
Après la chute du régime, quelques anciennes familles de planteurs qui avaient miraculeusement survécu à ce génocide programmé, reprirent le flambeau de la culture poivrière. 
Et c’est donc sur un substrat sédimentaire, en coteaux, ou l’on trouve pas mal de cristaux de sel, sans doute ce qui lui donne ce goût si particulier, que la liane du « Piper Nigrum » croit tranquillement, à raison d’une récolte par an. Grimpant sur des poteaux de bois, au rythme des saisons! 
Si elle craint un arrosage manuel direct, elle se moque des prédateurs éventuels! Les oiseaux n’y touchent pas! Sauf peut être quelques premières baies rouges! Du coup, à moins de vouloir augmenter la production en amendant le sol avec force engrais, herbicides et pesticides et... perdre l’I.G.P, le cycle naturel de croissance suffit à une production de grande qualité!
Bien sûr, on trouve sur tous les étals asiatiques du Poivre de Kampot qui n’en est pas! 
Ersatz Vietnamien de l’I.G.P Cambodgienne, il est vendu un peu moins cher et beaucoup qui se laissent tenter, se font berner! 
Dans les fermes labellisées où il est préférable et conseillé d’acquérir l’épice, (50$/kg en moyenne) comme des perles de culture, les petits grains de poivre, de la cueillette à l’ensachage, en passant par le séchage et le calibrage, sont traités un à un! 
Le dernier choix, celui des meilleurs grains, se fait... à la pince à épiler!😋
La nature du sol et les soins minutieux, prodigués par des cueilleuses expertes, font de ce poivre, vert, rouge, blanc et noir, l’un des meilleurs du monde! 
Les Chefs renommés de nos gastronomies occidentale ne s’y sont pas trompés, puisque ils viennent régulièrement sélectionner sur place les meilleurs crus, si utiles à sublimer les saveurs de leur cuisine étoilée!
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Koh Rong Saloem

Départ de notre Guesthouse de Kep à 7h30, au revoir à nos hôtes Françoise et son mari, qui nous ont très bien reçus, dans un lieu plaisant et agréable, au revoir également à un Toulousain, installé depuis 2008 à Phnom Penh, marié à une cambodgienne (20 ans de moins que lui) avec laquelle ils attendent leur 4ème enfant :-)

Nous avions bien sympathisé avec lui, il nous a un peu raconté sa nouvelle vie depuis 12 ans...

Donc Tuktuk, Bus, puis autre mini bus à la conduite plus sportive... Jusqu’à Sihanoukville... 

Une ville entièrement défoncée, en travaux partout, pour ce que nous avons pu en voir...

L’embarcadère est situé au centre de la ville, j’avais l’impression d’être à reporter sans frontières dans une zone de guerre... 

L’état désastreux de cette ville est vraiment indescriptible... Mais je sais que Jean Louis s’est attelé à cette tâche pour son prochain billet.

Dépose dans une pseudo agence, pour les tickets, puis taxi jusqu’à l’embarcadère, il est midi et le bateau appareille à 13h00...

Le temps pour nous d’absorber une bière et quelques « Spring Rolls »  

Koh Rong Samloem est une île située à dix-huit kilomètres à l’ouest de Sihanoukville, dans le golfe de Thaïlande. 

C’est dans ce petit coin de paradis que nous allons profiter de nos derniers jours au Cambodge.

Après un trajet de plus d’une heure dans un speed-boat presque vide, et une escale à Koh Rong, nous voici sur ce qui ressemble bien à un petit éden : une eau chaude et turquoise, du sable blanc, des restaurants sur la plage et une douce ambiance...

Environ à 10 minutes en bateau de sa voisine, Koh Rong. L’île en elle-même fait 9 km de long sur 4 km de large.

La majorité de l’île est couverte de jungle et de moyennes montagnes.

Nous prenons possession de nos Bungalows, puis petit bain , transats, hamacs ... L’environnement idéal pour le farniente...

Petite balade sur la plage au crépuscule, afin de voir les possibilités pour boire ou manger...

La plage de sable fait plusieurs kilomètres, et de nombreux restaurants, bar et Ressorts sont en lisières, entre plage et végétation...

La suite pour demain ... :-)

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Le billet du Cambodge by Mimi

Billet d’une guerre qui ne dit pas son nom!

Voir Sihanoukville et...oublier!

Oublier, les dépassements de notre mini bus, à l’aveugle, tout au Klaxon, par la gauche et... par la droite!?
Oublier, le réseau routier urbain, défoncé par des terrassements sans fin! 
Oublier, les ralentissements du flux routier dans cette fournaise méridienne! 
Oublier, les chantiers permanents, commencés et jamais terminés!
Oublier, la frénésie de béton et ses forêts d’armatures qui pointent vers le ciel! 
Oublier, le trop plein d’immeubles en construction! 
Oublier, le gigantisme affiché d’une urbanisation étrange et sans limites!
Oublier, l’absence de macadam! 
Oublier, les buses géantes d’un possible tout à l’égout, gisant là sur des ex futurs trottoirs éventrés!
Oublier, les innombrables gravats et déchets divers et variés, amoncelés aux pieds des habitations! 
Oublier, la circulation infernale dans les rues de cette pourtant station balnéaire!
Oublier, l’absence totale du moindre végétal sur les grandes artères!!
Oublier, le réseau électrique aérien dont les câbles, pendent parfois jusqu’au sol sous le poids du nombre!
Oublier, les Casinos et autres Boites à jeux qui émergent ça et là! 
Oublier, la poussière qui recouvre tout et le reste! 
Oublier, un horizon urbain constellé de grues mécaniques! 
Oublier, la moiteur, la pagaille, la chaleur étouffante, le laisser aller, les errances techniques, la désorganisation générale! 
Oublier, le devenir de cette ville qui pourrait bien être tombée aux mains des mafias Chinoises, dans ce pays le plus corrompu du monde?
Oublier, les commentaires élogieux voir, dithyrambiques de certains Tour opérator, qui vantent sur internet, les mérites d’une ville dans laquelle, il n’ont manifestement plus posé un orteil depuis des lunes!
Oublier, Sihanoukville et ses allures de champ de bataille moyen oriental!  

Vivement Koh Rong Samloem!😉
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Billet tropical by Mimi

Tropicalité.

Généreuse nature, qui sous ces latitudes éloignées irrigue la terre, d’une eau céleste. Elle fond, la nuit, par rideaux continus, en de courtes mais puissantes saccades, intensifiant les senteurs poivrées du tissu végétal! 
Le tumulte grondant de l’eau qui tambourine aux palmes séchées du toit, interrompt les rêves du voyageur endormi! 
Pas d’inquiétude, ce n’est rien, juste « La pluie des mangues », ainsi nommée par les khmers car elle s’annonce, toujours à cette période de l’année, là où le manguier propose au palais du voyageur réveillé ses fruits les plus délicieux!🥭🥰

Koh Rong Saloem J2

Une bonne nuit de sommeil, presque réparatrice, interrompue par le bruit de la « Pluie des mangues » comme joliment décrit dans le billet précédent. 

Cette journée de transit avec la traversée de Sihanoukville, et le changement brutal de décors et d’ambiance nous auront épuisés. 

Déjà que le rythme Cambodgien est très lent, le rythme des Cambodgiens îliens l’est encore plus...

Inutile de lutter, mais ici pas grand chose à faire, sinon buller, faire la sieste ou, farniente, sur une banquette, un transat ou un hamac, boire et manger, se baigner sans trop se rafraîchir, l’eau, très claire et turquoise comme en Thaïlande, avoisine les 28 °.

Avec Jean Louis, nous avons traversé l’île d’Est en Ouest pour repérer une autre plage et surtout un restaurant que l’on nous a recommandé: Le Lazy Beach.

Ces 2 heures de marche, aller-retour, auront été notre seule véritable activité de la journée...

L’absence de touristes rend l’endroit encore plus paisible... Comme si nous avions privatisé l’île :-)

Celle ci ne possède pas encore de routes, juste quelques pistes ont été ouvertes, grossièrement, utilisées principalement par les motoculteurs...

Nous sommes plutôt agréablement surpris par la propreté... Un effort visible est fait pour préserver cet environnement exceptionnel, en tout cas les plages et leur abords... La transparence de l’eau et la blancheur du sable produisent tout un dégradé de bleu vert ...

Les premiers balbutiements touristiques ont débuté en 2011, l’île a maintenant atteint un équilibre parfait. Il n’y a pas foule sur les plages et il y a un nombre suffisant de restaurants, pour tous les goûts . 

La baie, bien refermée, de Saracen, avec la plage la plus longue, celle où se trouve nos bungalows: « Paradise Villa » 

Elle est bordée de petits bungalows rustiques, de balançoires faisant face à la mer, ainsi que de hamacs plantés dans l’eau, c’est très beau...

Prions que cette îles ne tombe pas dans les mains de promoteurs avides comme bon nombre d’autres îles ...

Les soirées sont douces... Sous la grande paillote de notre Resort, dans une ambiance plutôt zen, nous finissons cette journée...

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Koh Rong Saloem J3

Pas grand chose à dire pour aujourd’hui... 

Levés tôt , (Trop de siestes tuent la grasse matinée :-)  )

J’en profite pour faire quelques photos dès l’aurore...

Après le petit déjeuner nous traversons l’île, tous les 4 pour rejoindre Lasy Beach découverte la veille ...

Nous profitons de cette jolie plage, plus petite et dont les eaux sont plus profondes ce qui facilite la baignade...

Un peu de palme masque tuba, puis déjeuner au Lasy Restaurant ...

Après tout ça, retour pour les filles vers nos Bungalows, et nous, les garçons, nous tentons de rejoindre une autre plage: « Sunset Beach »

Une bonne marche à travers la jungle avec des passages assez difficiles...

Encore une jolie plage, pas très grande et dont l’accès principal se fait par la mer... 

Quelques Bungalows, un centre de plongée, des cours de Yoga ou de boxe Thaï, bars et restaurants, le tout bien roots... Incroyable de trouver tout cela dans un endroit aussi perdu...

Pas de réseau et l’accès à pieds difficile, rendent le site idéal, pour ceux qui recherchent l’isolement et la tranquillité ...

Retour à nos bungalows, nous aurons marché...11 km



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Koh Rong Saloem J4

 

Pour notre dernière journée sur l’île nous voulions louer un bateau. Faire un « private boat trip » 

Comme il y a très peu de pistes sur l’île, et que les sentiers sont difficiles, c’est par la mer, que nous pensions mieux découvrir cette île ...

Nous pensions avoir réservé un bateau rien que pour nous, mais c’est un bateau avec 11 touristes déjà à bord, qui vient nous prendre avec une vingtaine de minutes de retard...

La promenade et ses activités (de 14h00 à 20h00) 15$ par personne...

Bon, petite déception, mais on se dit que ça va être sympa... 

Le programme tel que l’on nous l’a vendu était un tour de l ‘Ile, du snorkeling, un peu de pêche à la ligne, le coucher du soleil, et la baignade nocturne avec le plancton fluorescent , et j’oubliai la boisson offerte...

Au final, nous aurons fait qu’un demi-tour de l’île, un peu loin de la côte. Le vent établi n’a pas permis de faire le tour... Pour la pêche, personne, même pas le jeune pilote, n’a pris un poisson et comme il était trop tôt pour le coucher du soleil, il nous a déposés au village de l’île afin d’attendre 19h, qu’il fasse nuit, pour aller voir le plancton et comme le vent n’est pas tombé, le bateau face aux vagues, de nuit, nous a bien trempés, et comme ce soir la lune brillait fort, l’effet plancton fluorescent était moyen... 

Bref, nous avons aussi perdu une hélice, le pilote a dû changé l’arbre d’hélice, nous avons pris un bout au départ de l’appontement du village, notre jeune pilote c’est jeté habillé dans l’eau pour remettre l’hélice au clair...

Le « Private boat trip » c’est devenu «  Very bad trip » ...

Il n’y a que l’activité Snorkeling qui était bien...

Et pour la boisson offerte... Pas de boisson...

Beaucoup de confusion, le jeune pilote était seul et ne parlait pas anglais :-(

Cela dit, malgré que cette prestation ait été ratée, l’accumulation de « couacs » nous ont bien fait rigoler et forcément, nous nous en souviendrons... Ce sont les aléas, il y en a toujours un peu dans ce type de voyage ...

Demain, nous entamons notre retour... 

Tout d’abord du bateau vers Sihanoukville avec un départ à 11h00, ce qui nous laisse le temps d’un dernier brunch dans notre beau Resort, ensuite un vol vers Bangkok (Don Muang) puis taxi pour changer d’aéroport (Suvarnabhumi) ...

Ce sera forcément une journée moins fun !

Comme nous risquons de ne plus avoir de réseau, je laisse le billet de la fin à Mimi ...

Nous vous remercions infiniment de tous vos commentaires et messages qui nous ont accompagnés durant ce séjour en Asie... À très bientôt...

G&GG. JL&A

 

 

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Le terme du voyage ... By Mimi

Au terme du voyage.
Alors que prend fin ce parcours d’un mois en terre d’Asie, les valises (format bagage cabine👍) ont franchi avec succès l’étape du bouclage!😅
Trois pays visités, Le Laos 🇱🇦, le Cambodge 🇰🇭 et bien sûr, la Thaïlande 🇹🇭, mais, juste pour deux « touch’&go », entre Survanabhumi International Airport et Donmuang Domestic Flight. Dont nous espérons bien pouvoir repartir, échappant ainsi aux « ravages » du Covid 19? 😷

Aujourd’hui, pas grand chose à dire qui n’ait déjà été dit, raconté, détaillé, apprécié, critiqué, constaté, montré par l’image, après avoir été observé, visité, parcouru, testé, gouté, pratiqué! 
(Lire ou relire le Blog G&GG😜!) 

Comme de coutume, lorsque, au delà du visuel d’autres sens interpellent le voyageur, quelques souvenirs resteront au secret, côté cœur, bien au chaud dans nos mémoires! 
Non pas que ceux là ne puissent être divulgués, mais, sauf à être romancier, écrivain, ou autre scripteur de belles histoires, il est des ressentis profonds qui peuvent être complexes à transcrire. 

Ceux de beaux moments de réalités vécues, d’ambiances particulières, sereines, étranges, graves ou inquiétantes parfois. 
Alors que le dernier « take off » ne saurait tarder, bien calé dans le fauteuil du Fly Emirats qui ronronne déjà, certains me viennent à l’esprit... 

Comme la lecture des Mantras au « Bangyo Nonsavang Temple » de PAKSÉ! Dans ce lieu de prières et de profond recueillement dédié au Bouddha, là ou conjugué à la mélopée incantatoire du récitant, l’écho des voix de la vingtaine de jeunes moines présents, disciplinés disciples aux couleurs de safran, s’élevait, monocorde, vers des ciels de sanskrit inconnus de nos usages!

Ou encore, l’étrange et pesant silence, perçu lors de notre visite du Mont BOKOR à l’urbanisation incongrue, quasi fantomatique, haut lieu de faits politiques et d’histoires complexes, écrites par des hommes aux existences pourtant simples! 

Ou même, ce ressenti profond du poids de l’histoire et de celui des pierres qui vous pénètre et vous envahi, dès les portes d’Angkor franchies? Une cité antique et mystérieuse, dont on ne sait quelle description parviendra a contenir l’immensité?

Et comment ne pas oublier la rencontre, nocturne et fortuite, d’avec ce cobra, long de plusieurs mètres, surpris à quelques pas des hommes et des bêtes! Le serpent en posture de combat, un tiers du corps dressé, étendait fièrement sa coiffe portant la marque de Shiva! Une attitude qui inspire autant le respect que la fuite immédiate! Acculé par deux vaillants canidés aux aboiements incessants, agacé par la lumière des torches et la cacophonie ambiante, sans doute voulait il juste rejoindre son terrier de sable et de racines mêlées? 
Ce que les hommes lui ont enfin permis de faire, car ici, chez les Khmers, lorsque c’est possible, on ne tue pas le Royal reptile! 
La plupart des natifs, du moins ceux qui côtoient au plus près la généreuse nature qui les porte, pensent, et à juste titre, que ce n’est pas le serpent qui traverse la route, mais bien la route qui traverse la jungle!😉

Que dire, que penser aussi du sort du grand TONLÉ SAP, ce lac immense, le plus grand d’Asie du Sud Est, pratiquement asséché? Une baisse du niveau des eaux telle, que les bateaux ne parviennent plus à naviguer partout, à cause du tirant d’eau qui s’amenuise! 
Les pêcheurs, qui traditionnellement peuplent les villages flottants, dérivant au gré des courants du lac, en sont réduits à demander l’aumône aux  rares visiteurs étrangers, tant les eaux taries et glauques, envasent la vie qui assurait, jusqu’à il y a peu, leur propre survie? 

Et aussi, quels étranges parcours de vies que ceux de ces « Expats» français, rencontrés aux hasards des routes. 
Parfaitement trilingues, parlant français, anglais, lao ou khmer, tous auront « lâché l’affaire » en métropole, au point que certains n’envisagent même plus d’y revenir un jour! 
Ayant épousé des natives, pour raisons administratives, mais pas que😝, ils courent le risque de se retrouver, une main derrière, une main devant, au cas où la flamme les ayant conduits auprès de leurs belles aux sourires d’orient viendrait à défaillir? Tous les biens sont en effet inscrits au nom de l’épouse! Terre, commerce, voiture etc... et c’est également elle qui gère l’argent!  
Alors les mecs, gaffe aux revers du matriarcat!!🥴

Et puis, quel sentiment de désolante tristesse, en traversant Sihanoukville et ses abords immédiats, tombés aux mains d’une économie suspecte! La ville et sa périphérie, dévastées par 4.8 milliards de dollars d’investissements Chinois, qui veulent en faire le « Macao des pauvres »! 
Déjà cent casinos de plus depuis 2015? 
Aujourd’hui, laissée en état d’abandon par les mêmes mandarins, tenus de vider prestement les lieux, COVID 19 oblige! Dans les mains d’un gouvernement Cambodgien corrompu jusqu’à la moelle, qui ferme les yeux sur des immeubles qui s’effondrent avant même d’être terminés? Qui signe des permis de construire sans plans d’architecture? Qui n’a prévu aucune infrastructure capable de gérer les débordements anarchiques de cette urbanisation galopante? Il attend un retour au calme sanitaire et, salutaire, pour poursuivre tranquillement ses énormes combines et ses sombres magouilles! 
Pour l’heure, il n’y a plus de Chinois à Sihanoukville...
Ni ouvriers, ni investisseurs et c’est tant mieux! 
Hélas, il ne reste que des ruines... neuves!☹️

Enfin, ce dégoût profond, fait de détresse et d’impuissance, inspiré par le laisser aller général et l’absence de volonté politique de « nettoyer » enfin, ces pays d’Asie que nous auront parcourus en quelques années: ils ont pour noms, Myanmar, Vietnam, Java, Bali, Laos ou Cambodge, dans le désordre! Tous concernés, tous envahis par toutes sortes de déchets qui maculent en quantités hallucinantes, le minéral, le végétal et le liquide, doux et salé! 
Le visible et l’invisible, unis dans un même chaos de crasse! Dégradés, salis, par la complicité criminelle qui lie les gouvernants locaux aux grands industriels du monde!  
Et le constat d’une indifférence générale, consternante et morbide, qui irrite les regards et désole nos pensées! 
À notre niveau on ne peut rien faire d’autre hélas que constater cet échec cuisant de l’humanité  consumériste, qui avance sous l’étendard déployé d’une mondialisation, aveugle et sourde aux alertes des peuples en souffrance! 
À cette allure et compte tenu des mesure drastiques qui peinent à être prises, il y a peu de chances que ces territoires soient encore praticables d’ici peu! 
Seul le Royaume de Thaïlande semble avoir engagé un combat sérieux contre le plastique? 
On ne peux que souhaiter que les autres pays voisins lui emboîtent le pas? 
Il en va de leur survie économique et même, de leur survie tout court! 

Il y encore beaucoup à dire et à faire et, moi qui ne peux rien y faire, je pense en avoir assez dit!🥴

Merci à notre Gillou, qui d’une main de maître aura guidé nos destinées sur ce nouveau parcours, rarement cahoteux, toujours joyeux, jamais ennuyeux! 
Merci et à très bientôt de vous voir. 🙏🏻❤
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