Sud Vietnam - Thaïlande - 2018

Choix de la destination

Comme nous avions envi de retrouver nos amis Robert et Coco (qui repartent une énième fois en Thaïlande), nous nous sommes intéressés aux échappées possibles à partir de ce pays que nous commençons à bien connaitre…

Robert & Coco

Nos amis et fidèles compagnons, Mimi & Mimine, nous accompagnent pour toute la durée de ce nouveau voyage…

 

Mimi & Mimine

 

Il nous restait encore quelques territoires asiatiques à visiter, tel que le Vietnam…

En février, le climat étant plus favorable dans le Sud, je concentre mes recherches sur ce nouvel objectif…

De nombreux témoignages, blogs et carnets de route de voyageurs parlent de « road trip »

en moto, comme  une des meilleures façons de visiter le Vietnam…

Apres quelques recherches sur le forum du voyageur et quelques échanges de mail nous nous engageons avec

la « Compagnie Bourlingue » pour un circuit touristique « Durable et soçial » qui semble correspondre le mieux à nos attentes…

Ce voyage s’échafaude donc avec une première partie à quatre un peu « roots » du 28 janvier au 10 février 2018

Puis retrouvaille à Chiang Mai, en Thaïlande, 

avec nos amis Robert et Coco pour un séjour plus axé sur la détente …

L'équipe au complet :-)

Programme Sud Vietnam

Première partie: La route en moto

 

J1: 29 Jan: Arrivée a Ho Chi Minh ville.

J2: 30 Jan: Hochiminh ville - Dong Xoai ~110 km ~ 4h ( Province de Binh Phuoc).

J3:31 Jan: Dong Xoai - Cu Jut ~ 205 km ~ 6h ( Province de Dac Nong)

J4:01 Fev: Cu Jur - Lac Lak ~ 60km ~ 1h30 ( Province de Dac Lac)

J5:02 Fev: Lac Lak - Da Lat ~ 200km ~ 6h ( Province de Lam Dong):

J6:03 Fev: Da lat - Bao Loc ~120km ~ 4h ( Province de Lam Dong )

J7:04 Fev: Bao Loc - Mui Ne ~ 130km ~4h (Province de Phan Thiet )

J8:05 Fev: Mui Ne - Hochiminh ville ~ 210km ~6h:

 

Deuxième partie: la croisière du Delta Mekong en voiture et bateau

 

J9:06 Fev: Ho Chi Minh ville - Ben Tre 

J10:07 Fev: Ben Tre - Cai Be - vinh Long - AN Binh - Chau Doc, 

J11:08 Fev: Chau Doc - Can Tho 

J12:09 Fev: Can Tho - Ho chi Minh ville

J13: 10 Fev: Ho Chi Minh depart via Bangkok 

Programme Thailande

Première partie: 

Chiang Mai du 10 au 13 janvier

4 nuits chez Gilles et Melissa…

http://allin1gh.com/index-fr.html

Nous y avions ramené d’excellents souvenirs en 2014

à l’occasion des 50 ans de Gégé

Nous y retrouverons nos amis Robert & Corinne 

Le programme se fera sur place…


Puis deuxième partie

Le Sud, les îles… le soleil… les plages … le sable chaud…

Enfin les vacances :-)


6 nuits à Koh Chang

Kai Bae Beach resort

Puis

3 nuits à Koh Kood

Koh Kood Resort


Enfin retour à Bangkok

Bossotel

Le 23 février


D'aéroport en aéroport ...

Nous voilà partis...

 

Avec l'inévitable succession des multiples moyens de transport pour atteindre notre destination, lundi soir, à Ho Chi Minh...

 

Malheureusement nous devons encore attendre un peu avant l'invention de la téléportation...

 

Pas d'article donc avant mardi ...

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Arrivée à Ho Chi Minh Ville

Tout c’est déroulé comme prévu, le changement d’avion à Bangkok a été un peu Rock and Roll... Nous n’avions pas de gras, 2 heures pour sortir de l’avion, franchir des couloirs sans fin, gravir des étages, patienter au passage à l’émmigration, récupérer les bagages, repasser à la douane, à l’enregistrement des bagages, à l’embarquement...que nous avons fait à la dernière minute... sans jeu de mot :-)...

Sommes arrivés à Ho Chi Minh Ville à 17h30, avons été accueillis par Tam... qui nous a pris en charge pour la soirée...

Il nous a déposé à notre hôtel, « Le little Saigon » en plein centre ville, ce qui nous a permis de constater l’effervescence de cette ville de 9 millions d’habitants et le fameux « grouillonnement » de scooters. L’habilité aussi de notre chauffeur pour éviter les contacts ou accrochages...

Sous la directive de Tam, nous avons 20 minutes pour prendre une douche et nous préparer pour un dîner sur la Rivière Saigon...

c’est une surprise, nous pensions avoir quartier libre ce premier soir et ne débuter notre programme que le lendemain... C’est très bien  comme ça, la fatigue de notre voyage se faisait ressentir, et d’être guidés pour la soirée tombait très bien... En fait ce fut l’occasion pour Tam de nous présenter nos deux accompagnateurs pour le circuit: Khôi et Công

La Saigon River traverse le centre ville et offre des quais  pour les bateaux de commerce ... Le plus près du centre, c’est quelques gros bateaux restaurants tout illuminés et bruyants de musique qui sont amarrés le long d’un quai privatif ou seuls les taxis et autocars ont accès...

Nous voilà donc sur un bateau restaurant, « l’Indochina Queen »  larguant les amarres pour naviguer by Night sur la Saigon River le temps d’un diner Vietnamien avec musique et danse traditionnelle ... 

Ambiance très Indochine...

Nous faisons donc connaissance, Koi parle suffisamment bien le français pour permettre d’échanger sur différents sujets... De retour à quai, après avoir navigué aux abords du port de commerce, avec une vue sur la petite « city » de Saigon (Tam insiste pour que nous prononcions Saigon et non Ho Chi Minh City qui est trop long et moins populaire pour eux) et ces grattes ciels illuminés, nous nous faisons ramener à l’hôtel pour remette le carnet de sommeil à jour et nous préparer à notre « roadtrip » du lendemain matin (départ 8h30)

Je ne m’étendrai donc pas plus pour aujourd’hui, sauf sur le lit, car le lit m’appelle :-)

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De Saigon à Dong Xoai - 110 km

Après une nuit réparatrice, un petit déjeuner sympathique et copieux à l’hôtel, la signature des documents, la réception et la préparation des motos, nous voilà partis pour quelques jours et quelques kilomètres à la découverte des régions situées au Sud de Saigon.  ... 

Nous avons des motos tout terrain 150 CC quasiment neuves... 

L’hôtel, se trouvant au fond d’une impasse, nous a préservé du brouhaha de la circulation... À la sortie de cette impasse, c’est un peu comme si un flot de deux roues nous avait aspiré et emporté jusqu’à la sortie de Saigon... 45 mn sans s’arrêter, à zigzaguer entre les motos, à esquiver les piétons ... Ce fut notre baptême du feu :-)

Il fait chaud et l’air est bien chargé en oxyde de carbone...

A la sortie de l’agglomération nous nous arrêtons boire un café dans une maison qui borde la route... Peut être le dernier que nous boirons au Vietnam :-)

Un café un peu épais mélangé avec on ne sait quelle substance pour enlever l’amertume... Une étape néanmoins sympathique qui soulage un peu nos postérieurs ...

Une première visite culturel, dans le district de Cu Chi, il s’agit du site des tunnels... Un réseau souterrain impressionnant... 250 km de galeries ou se cachaient les Vietkongs ... 

Pas mal de vestiges de cette terrible guerre et une sorte de temple commémoratif...

A lire ici pour plus de détails...

Après cette visite (un peu sportive car un guide vous invite à visiter certaines galeries encore ouvertes pour les visiteurs), nous repartons en quête d’un restaurant... Bonne pioche, en bord de route, un resto bien local avec une très bonne cuisine... Nous laissons nos deux guides Khôi et Công faire le choix pour nous ...?

Un régal... :-)

Encore un peu de route en direction de Dong Xuai, une pause « canne à sucre/Hamac » bienvenue, car le repas, la chaleur et la fatigue résiduelle nous mettaient un peu dans un état de somnolence... Puis visite d’une plantation d’hévéa et de Manioc...

Ce premier jour laisse augurer un « roadtrip » intéressant mais pas de tout repos ... Les vacances ce sera pour plus tard :-)

Au fil de la journée nous remarquons que Khôi, notre guide accompagnateur interprète est très cultivé... Nous apprenons un peu de sa vie et aussi qu’il est professeur d’histoire...

Công, notre driver, excellent pilote très professionnel, prudent et prévenant... 

Arrivée à notre hôtel, (nous avons roulé 120 km aujourd’hui) nous prenons une bonne douche méritée...

Nous finissons la soirée dans un restaurant local non loin de l’hôtel (roots a souhait) ...  :-)

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De Dong Xoai à Cu Jut - 225 km

Petit déjeuner dans un cafetier de l’artère principale de Dong Xuai... Công offre aux filles un coussin couleur locale, pour protéger leur postérieur... Une belle et utile attention... il faut dire que la selle est un peu dure 😊

C’est la journée la plus longue, 235 km... Nous partons avec un peu de retard car l’achat d’une carte SIM pour le téléphone c’est avéré plus complexe que prévu... le gouvernement contrôle beaucoup de choses et notamment les numéros distribués... Du coup 18 formulaires, des photocopies, des attentes de validation etc...

Si j’avais su je ne l’aurais pas fait...

Nous voilà parti en direction de Cu Jut.

Nous sommes toujours sur la route Ho Chi Minh: C’est une route nationale avec un enrobé de très bonne qualité. Elle traverse l'ouest du pays du nord au sud.

assez large avec très souvent une voie pour les deux roues. 

Malgré ça la vitesse maximale pour les motos est de 60km/h... On comprend pourquoi car le danger vient des nombreux scooters qui déboulent à droite à gauche, sans se soucier des priorités... La règle est que tout le monde est prioritaire et klaxonne roi! Jean Louis a plus klaxonné hier qu’en cinquante ans de conduite :-)

Nous roulons toute la journée avec des pauses régulières, instructives et ou digestives ... 

Comme nous traversons une région où la culture du poivre est reine, Khôi et Công ont négocié pour nous, auprès d’un petit producteur, notre premier achat... Premier kilo supplémentaire dans nos bagages :-)

C’est à la tombée de la nuit que nous arrivons à destination... 

Des bungalows originaux à proximité d’une rivière et d’une cascade que nous découvrirons demain...

L’endroit semble très beau...





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Le billet d’humeur de Jean Louis

De DÀ NANG à HÔ-CHI-MINH-VILLE, en passant par… SAÏGON.
 
À l'instar d’une précédente incursion extrême orientale (cf. «Sentiment d'IRRAWADDY», blog MYANMAR 2017), ce furent encore des images de cinéma qui préludèrent à ma nouvelle immersion en terre d’Asie. 
Sud vietnamienne cette fois.
Ma vision du Vietnam d’alors c’était plutôt: « Entre ciel et terre », « Voyage au bout de l’enfer», «Platoon», «Full métal jacket», la «317eme Section», ou encore, la «Section Anderson».
Des enchainements scéniques, à peine scènarisés, particulièrement pour les deux derniers cités! 
Des images choc qui vous sautent à la gorge, vous glacent le sang, vous prennent aux tripes et interrogent le quotidien confortable de ceux qui, par chance, vivent du bon côté de la guerre!!
Par le biais de ces regards portés, des Kubrick, Cimino, Stone, Coppola et autre Schœnderfer, posés là sur une réalité funeste, on relatait cette période de grande agitation. Là ou quelques milliers de p'tits gars de la grande Amérique, peu rompus aux techniques guerrières car à peine formés, furent prématurément expédiés sur cet énième théâtre d’opérations extérieures. 
Le plein emploi dans la boucherie en quelque sorte! 
Fraichement débarqués de leur charter pour le Styx, à l’orée d’une singulière rencontre, avec leurs homologues couleur safran. Eux aussi novices, mais avec l’avantage du terrain!
Les uns les autres, missionés d’avoir a y prolonger une tragédie débutée en Indochine, quelques lustres plus tôt, par nos propres armées.
C’est au salut d’un matinal et tonitruant: « Good morning Viêtnam » que, foulant les rizières, ils s’en allaient au combat! 
Curieux viatique en vérité, juste trois mots pour passer des splendeurs de la vie, aux horreurs d’une guerre que l’on avait tramée pour eux, dans les salons feutrés d’une quelconque officine. 

Sitôt pénétrés dans la furie, sitôt happés par l’enfer du napalm et l’odeur acre de la poudre noire qui expédie ad patres, plus vite que le son! 
Leurs sangs s’y sont mêlés et leurs rangs, peu à peu clairsemés.
Longtemps ils auront ployé l’échine sous les cataractes de feu aux impacts hasardés. 
Longtemps fuis les obus de mortier et rampé sous les chapelets de bombes vomis des soutes surchargées des stratoforteresses.
Longtemps ouï les boites à mitraille qui crépitaient le shrapnel par saccades. 
Bien entêtant le cruel staccato des armes automatiques, qui déchiquète les corps et outrage les âmes, dans un biotope insalubre et si dégradé qu’il en était devenu cauchemardesque!
Bien long fut le temps pour eux tous, jaunes, blancs, rouges ou noirs! 
De retour aux moments calmes, brisés, harassés, ensembles reclus dans la torpeur fantasmatique d’une autre poudre, blanche celle-là! Le perfusant billet d’un voyage illusoire, un aller simple vers un éden qu’ils n’atteindront pas!

Tous, sous quelque bannière qui les y engagèrent auront perdu leur innocence! Trop, y ont laissé la vie.
Non pas au sujet du Vietnam car il n’était plus de ce monde, mais, d’une façon plus générale, Paul VALERY a écrit : «La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas»!
S’agissant de la stupidité du fait guerrier, tout est dit!
 
Après un accord de paix signé en 1973, devenu effectif en 1975 (Deux ans pour que les armes se taisent?), ceux qui échappèrent au massacre, on ne sait si ce fut une chance, subiront seuls et leur vie durant, les conséquences de ce profond traumatisme. Comme une plaie ouverte, ils n’auront ramené dans leurs bagages que le désastreux bilan d'un conflit mortifère vieux de 30 ans, l’altération de leur santé physique et mentale et... quelques breloques posthumes, à épingler sur l’impossible deuil de leurs frères de combat!
«Oh my God, why that»??
En faits, dès que le Viêtnam fut libéré, il en profita de tenter, par les armes, l'annexion du Cambodge voisin?
Décidément… de quelque nuance que soit sa peau, l’homme n'aura toujours pas compris grand chose au film de la vie! 
Et là, pour le coup, ce n’était pas du cinéma!

Et maintenant me direz vous, là bas, cela se passe comment?
Eh bien là bas, ici donc et malgré ce, la nature a repris ses droits… c’est toujours elle qui gagne et c’est heureux!
Côté humain, la paix est installée et parait durable! Jusqu’à quand?
Dieu seul le sait et il n’est pas bavard!
En attendant, ça vit, ça grouille même! Comme dans toutes ces quasi mégapoles Asiates! Partout sur les routes, les rivières, les rues, les bars, les restaurants, les boutiques. Par myriades compactes, les presque 9 millions d’âmes de l’ancienne SAÏGON, vaquent à leur quotidien!
Dans la tiède moiteur de ce mois du Têt, à partir de très tôt, tout n'est que flot, raz de marée humain, motorisé ou non. Sur huit, six, quatre, trois ou deux roues, ça pétarade, ça klaxonne, ça se faufile, ça se rase et ça se croise en un ballet incessant réglé par l'habitude!
Mais, comme vous pouvez déjà le voir et le lire, dans ce brouhaha de vie à la sauce Tonkinoise... Nous, nous nous régalons!! 

NB: Merci de bien vouloir excuser le ton quelque peu maussade de ce billet. 
Un modeste trait, juste inspiré des capacités infinies de l’humain à accomplir le mal! Pour moi, une sorte d’hommage à rendre à toutes ces innocentes victimes, des deux camps!
Un ressenti, passé par le filtre de ma génération, celle qui vécut de loin, mais avec une certaine acuité, le déroulement tragique de l’un des derniers grand conflit du «monde moderne»!! 
Voilà les ami(e)s, désolé, mais il fallait que je le dise!     
 Bises 
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De Cu Jut à Lac Lak - 120 km

Nous découvrons ce matin le site où nous avons passé la nuit... Nous sommes dans un parc forestier, quelques bungalows, un restaurant, un zoo, une cascade non loin ... c’est d’ailleurs la première activité de cette journée...

Nous évitons la visite du Zoo et enfourchons nos motos pour aller nous baigner dans un passage un peu sauvage de la rivière ... L’eau n’est pas froide et ça nous fait du bien... Puis sur le chemin du resto, nous visitons une fabrique de brique, il y en a pas mal dans cette région... Un restaurant très local au bord de la nationale puis quelques kilomètres plus loin et plus au calme, la pause traditionnelle  un "cafés-hamacs" ou "Hammock Cà Phê" .

Une pause à l'ombre le long de la route pour les nombreux routiers,  un endroit relax  où les vietnamiens et routards aiment à se reposer en sirotant leur café ?

Il y en a partout...Pour notre part nous avons remplacé le café par du jus de canne à sucre... 

Plus digeste de notre point de vue :-)

L’instant culturel avec un petit cours sur les cacaoiers...

Encore quelques kilomètres et un peu d’exercice avec « l’ascension »  du rocher de l’éléphant ...

Il nous reste quelques kilomètres encore pour atteindre notre hôtel... la route est belle, traverse les campagnes et les rizières... 

Les bungalows au bord du lac sont un peu vieillots, il semble y avoir peu de monde... Il faut dire que la région est très peu touristique, seuls quelques routards isolés...

Nous finissons la journée par un excellent repas Vietnamien : La fondue

Dans un petit restaurant local non loin de nos bungalows...

Je laisse la parole aux photos...


I

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De Lac Lak à Dalat - 200 km

Aujourd’hui nous avons 160 km à parcourir...

Notre journée commence par la visite d’un petit village ethnique: les Mnong 

Tout en visitant ce village, Khôi nous explique leur fonctionnement, leurs coutumes particulières... 

Il il y’a également un camp d’éléphant... Nous déclinons l’invitation à la ballade, pour l’avoir déjà bien faite en Thaïlande...

Nous préférons faire une ballade dans les rizières alentours...

Puis nous repartons, la route est sinueuse, un peu défoncée... Plus rien à voir avec la route Ho Chi Minh... Les paysages varient très souvent... C’est vraiment agréable, nous croisons pas mal d’autres routards en moto, la majorité sont en mode passager... Nous nous sentons privilégiés :-)

Halte dans un resto local en bord de route, avec hamacs... 

La route devient de plus en plus sinueuse, nous traversons le lac Tuyem Lam, observons quelques maisons flottantes de pêcheurs puis nous traversons la région des plantations de café... L’occasion pour Khôi de nous apprendre beaucoup sur le sujet...

Une pause café s’imposait et c’est dans une fabrique de café civette et d’alcool de riz se trouvant sur notre route que nous faisons une halte pour découvrir se nectar réputé pour être le meilleur et le plus cher du monde.

Connu sous le nom de kopi luwak en Indonésie, nous avions déjà bu ce breuvage à yogiyakarta à Java, il est appelé Cà phê chồn au Vietnam . 

Il est fabriqué à partir de cerises de caféier partiellement digérées qui ont été excrétées par la civette palmiste d’Asie... 

Visite et découverte également de la fabrication de l’alcool de riz et ses applications en médecine avec l’intégration de serpents et autres animaux venimeux ou encore vicères, insectes bref... Agnes a adoré :-)

Nous reprenons la route pour atteindre Dalat, petite ville de montagne à 1500 mètres d’altitude, les Vietnamiens viennent pour se rafraîchir et fuir la chaleur étouffante d’Ho Chi Minh Ville.

La température a baissé et nous devons nous couvrir alors que jusqu’ici nous étions en tee shirt...

Nous passons la soirée avec Công car Khôi a rejoint sa famille: il habite ici... 

Petit resto sympa, à l’unanimité nous avons mangé les meilleurs Nems de notre vie :-)

Nous finissons cette journée par une promenade digestive en parcourant le Night market quotidien...

La ville fourmille, il y a beaucoup de bars, d’hôtels, de restaurants, de jeunes...

C’est lumineux, festif et très vivant...

Je laisse la place aux photos... 

Les journées sont courtes et le temps me manque un peu pour les détailler comme il le faudrait :-)

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De Dalat à Bao Loc - 120 Km

Nous consacrons la matinée à la visite de Dalat... 

Nous faisons le tour du lac Tuyen Lam en moto puis une halte à la gare qui ressemble à celle de Deauville (paraît-il) puis à l’ancien village de l’état major Français constitué de très belles villas coloniales...

Ensuite nous nous rendons au monastère de la méditation. C’est l’un des trois plus grands monastères au Vietnam avec une superficie de 30 hectares. A environ 5km du centre-ville de Dalat, Thien Vien Truc Lam est dans les montagnes Phoenix et surplombe le magnifique lac bleu Tuyen Lam. Le parc est exceptionnel, composé de nombreux bonsaïs, massifs de fleurs et arbres majestueux... Ambiance on ne peut plus Zen...

Nous reprenons la route Ho Chi Minh avec, et sur ce tronçon particulièrement, de nombreux poids lourd roulant trop vite, au milieu des voitures et surtout des scooters, n’hésitant pas à effectuer des dépassements, la main sur le klaxon, en obligeant tous les véhicules sur leur trajectoire à des écarts voir des sorties de route :-(

Très impressionnant et très stressant :-(

Petit resto en bord de route et à suivre petite halte chez un producteur de champignons noirs...

Puis nous quittons la nationale pour accéder au parc de « Hen Gap Lai » et nous descendons jusqu’à la cascade...

Encore quelques kilomètres, un petit tour d’horizon sur les cultures de thé... Puis arrivé à notre Hôtel à Bao Loc... Il est 17h30 et nous avons roulé 120 km aujourd’hui ...

En soirée Công et Khôi nous emmène dans un restaurant populaire, ultra animé, dépassant largement les 90 décibels :-)

Côté cuisine encore un sans faute...

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De Bao Loc à Mui Ne - 130 km

Journée très chargée aujourd’hui qui me donne peu de temps à la rédaction de cet article...

Pour faire court et commenter les photos ci-dessous, nous sommes allés nous balader autour d’une très jolie pagode, isolée sur une colline dont l’accès était très difficile à moto... Une interminable montée, raide, ravinée et très étroite... Mais le jeu en valait la chandelle...

Des contacts très chaleureux dûs au fait qu’il y a très peu de touristes dans cette région 

Nous avons roulé sur une très belle route, très vallonnée et peu fréquentée, petit resto sympa avec vue sur le lac, Puis incursion instructive dans un village éthnique: Les Ragley... L’occasion de belles photos avec les enfants de la famille que nous visitions....

Visite instructive également d’une production de fruits du Dragon avec dégustation...

Puis nous arrivons en bord de mer, à Mui Ne. Nous déposons nos sacs à la Guesthouse et repartons pour une petite ballade à pieds, dans le Ruisseau du Paradis...

En serpentant à travers les forêts de bambous, les rochers et les dunes derrière Mui Ne, le ruisseau Fairy ressemble étrangement par endroit à une version miniature du Grand Canyon... Du sable à 3 couleurs, raviné par le temps, la pluie et le vent! 

Il fait nuit, journée bien remplie... juste le temps d’une douche, puis d’un resto... Gambas et petits calamars grillés au menu, bord de mer oblige... La mer est à 100 mètres, mais nous irons la voir demain... 


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Le billet de la peur de Jean Louis :-)

Billet de la peur ;-)

Cours de conduite à la sauce saté.

Se sortir de la circulation vietnamienne, c’est le miracle du quotidien!

Après une prise en main ultra rapide de nos bécanes respectives, nous fûmes immédiatement projetés par nos fringant 150cc, happés par le flot continu d’un développement automobile en furie totale, dans et alentour de la cité d’oncle Hô!!

Circuler dans l’urbain sans coup férir, ne tient ici que de nos capacités à maintenir tous nos sens en éveil maximal!

À rouler ailleurs, en zones périphériques, les chances de rentrer indemne chez soi, peuvent relever de la gageure!

Néanmoins, les trois règles à respecter sont les suivantes:

Klaxonner! Passer! Ne pas freiner!

Dans l’ordre que vous voulez?

N’allez pas croire que l’on klaxonne parce qu’on est énervé, ou pressé?

Non, la route appartenant à tous, c’est juste pour dire qu’on arrive. De droite, de gauche, ou par l’arrière!

Signaler qu’on est là et bien là, et que tous les autres, ainsi alertés, devront faire avec!

De toutes façon, il n’y a pas d’autre choix!

Ce postulat posé et après quelques 800 kms déjà parcourus à ce jour (Et ce n’est pas fini), nous pouvons dire que nous avons tout vu en matière de délit routier.

Tout d’abord, tout ce qui a des roues roule! Tout ce qui peut être transportable est transporté! Y compris et surtout sur deux roues! Les capacités d’emport, en nombre de personnes et de respect des empattements dus aux chargements aussi hétéroclites que volumineux, échappent à toutes notions connues!

À 3, 4 ou 5 sur une moto? Avec des enfants en bas âge sans moyens de protection en matière de sécurité? Pour des transports en tous genres, frigos, échelles, animaux, vitrages, tous types de meubles, bouteilles d’acétylène, matelas doubles, cuisines roulantes à feu vif sorte de food truck à deux roues, et j’en passe!

Tiens, juste comme ça, pour illustrer, une situation bizarre, parmi tant d’autres:

« Hier matin alors que nous roulions, tous sens aux aguets, sur la route principale, une moto de petite cylindrée venant d’un chemin perpendiculaire, s’engage sur notre voie, par la droite et sans ralentir bien entendu. Rien de trop anormal dirons nous. Sauf que le gars tractait, en le trainant à terre, plié en deux autour de sa tige de selle, un tuyau souple de quelques 20 m de long!!! » Un truc surréaliste!

Ici on roule à droite et on double normalement à gauche... mais parfois aussi à droite?

On double aux sommets des côtes, dans les virages, en troisième, voir quatrième position, en ville, en montée, en descente, dans les voies rétrécies, à l’aveugle!

La signalétique au sol? Oui elle y est, merci! Les rond points, il y en aussi, merci également! Le permis, oui il existe, mais depuis peu! ;-)

Partout, les camions et les cars sont les rois de l’asphalte! Leurs klaxons tonitruants tonituent les oreilles! Ils roulent, pied au plancher, énormes, fumant et gare à ceux qui ne cèdent pas.

Le casque: Obligatoire depuis 2012. On ne peut pas dire qu’ils ne portent pas de casque, car tous sont casqués, même en déambulant à pieds? Ou assis à coucou au bord de la route, à attendre on ne sait trop quoi? Sauf que les modèles de casques portés, la plupart vendus à même les trottoirs, ont passé les crash test chez Molinari, la semaine des quatre jeudis! ;-) À savoir qu’il y a quand même 57 millions de deux roues officiellement recensés et 130 millions aux dires des journalistes enquêteurs. Ça laisse rêveur!

Partout la vie est près de la route. Ici, la route c’est la vie! Hommes, femmes, enfants, buffles, vaches, chiens, poules, cochons, chèvres et même des éléphants, sont là, comme autant d’obstacles mobiles pouvant surgir à tous moment!

Heureusement les routes sont larges, leurs revêtements de très bonne qualité, y compris sur nombre de routes secondaires. Les routes principales, possèdent des voies parallèles dans les deux sens, sortes de bandes d’arrêt d’urgence réservées aux deux roues. La vitesse max reste modérée, 60km/h pour les motos et 70 pour les autres! La police est peu visible. Du moins l’avons nous peu vue? User du téléphone en conduisant semble être une seconde nature!

Mais bon, que l’on se rassure, nous sommes plus que prudents! Nos casques à nous sont homologués. Công notre leader, très responsable, toujours prévenant et prévoyant nous fait la trace. Nous roulons en file, dociles, calqués sur sa vitesse, en faisant des pauses régulières, décontractantes, désaltérantes, instructives et gustatives! Nos Honda d’une puissance supérieure à la moyenne (il ya peu de 150cc), nous permettent de nous sortir du moindre guêpier!

Je ne suis pas loin de croire que lorsque l’on à conduit au Vietnam, on peut conduire partout!!

Demain nous reprenons la route, c’est dimanche... il parait que le week end, ça roule moins? ;-)

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De Mui Ne à Ho Chi Minh Ville - 235 km

Départ un peu plus tôt car pas mal de route aujourd’hui pour revenir à notre point de départ Ho Chi Minh Ville ...

Nous longeons la mer de Chine en direction du Sud... Le bord de mer aux alentours de Mui Ne est bétonné d’hôtels, si bien que l’accès à la plage est compliqué... Les plages privées se côtoient... Nous n’avons pas le temps d’aller voir les belles plages plus au nord

Nous amorçons notre retour, au passage nous découvrons les bateaux panier très utilisés par les pêcheurs, surtout comme annexe... Nous croisons aussi quelques ports de pêche... ensuite la route longe la côte, entre la mer et les dunes de sable parfois assez hautes...

La route est agréable et peu fréquentée entre les villages, nous faisons de nombreuses pauses, dont le resto où Công nous commande, entre autres, du crocodile... 

A 60 km de Saigon nous quittons la route littorale et empruntons une très large pénétrante interminable, dont le trafic s’intensifie au fur et à mesure que l’on se rapproche de Saigon. 

Le trafic devient dense, l’air presque irrespirable... De gros camions crachant du noir, nous enfument à chaques dépassements... Arrivent les carrefours où là,  c’est du grand n’importe quoi avec des voitures, des camions et des scooters dans tous les sens... Avant d’emprunter un long tunnel qui nous mènera au centre de la tentaculaire mégapole, nous empruntons un bac pour traverser la Saigon River.. C’est un peu comme si nous étions une minuscule goutte d’eau arrivant dans un entonnoir immense, ou tournerait un fluide d’une densité hors normes! Après une traversée de 10/12 minutes, serrés comme des sardines, le plan incliné du bac libère son flot roulant et pétaradant de véhicules, qui, après un long rétrécissement ou on roule a deux de front, s’évase pour s’engouffrer dans le tunnel. 

Bref nous arrivons vivants à l’hôtel, mission « roadtrip » accomplie...

Puis le temps des adieux avec nos accompagnateurs Khôis et

Công qui ont été très attentifs et attentionnés pour nous... grand merci à eux :-)

Première soirée « quartier libre » ... notre hôtel est au centre, et vue l’heure, nous trouvons rapidement un « night market » à proximité avec une petite restauration extérieure... Soirée douce, nous ne veillons pas trop tard, car demain nous partons pour un autre circuit de 4 jours dans le delta du Mékong...


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D’Ho Chi Minh à Ben Tre

Nous faisons connaissance avec notre nouveau ou plutôt devrais-je dire nouvelle guide: Huong (Rose en Français)

Elle est venu nous chercher à l’hôtel et nous demande de la suivre jusqu’à notre voiture... La construction d’un métro à proximité de notre hôtel rend la circulation quasiment impossible à certaines heures... Quelques rues plus loin Thuy, notre chauffeur nous attend et nous montons dans notre mini Van... privé.

Nous nous extrayons de Saigon et faisons les présentations chemin faisant...

Nous roulons vers le sud en direction de Ben Tre, une des régions du Delta du Mékong... 

Nous faisons une petite pause café à mi chemin et nous arrivons à notre destination vers 11h00... Nous partons pour environ 3 h de découverte, mariant randonnée, vélos, bateau, pirogue...

Nous visitons diverses fabrications artisanales telles que les briques, les tapis coco, les nattes, les caramels coco. Dans les vapeurs sucrées du lait de coco, tirées d’un wook bouillonnant, on nous invite à une dégustation de fruits! Un plateau de mangues, pomelos, jaquiers, longanes, pommes de lait, le tout arrosé d’un mélange de nectar de citron, miel de caféier et thé vert! Un apéro vraiment original aux saveurs exacerbées! Une virée à vélo, à travers une cerisaie Vietnamienne nous conduit jusqu’à un restaurant tapi dans une jungle luxuriante! La table est dressée sous une paillote recouverte de palmes! Beignets de fleurs de banane, écrevisses et gros poisson du Mekong au menu concocté par Huong! Après une courte promenade digestive, la marée étant basse, nous sommes tenus d’utiliser des pirogues à fond plat pour rejoindre notre bateau à moteur, amarré sur des eaux plus profondes et de là, rejoindre le débarcadère de Ben Tre où nous attendait Thuy notre chauffeur. Après quelques kilomètres nous changeons de monture et optons pour un TukTuk dont l’empattement permet le passage sur le long chemin étroit conduisant au Home Stay, Ba Danh! Après avoir pris possession de nos chambres et, une douche réparatrice plus tard, nous passons devant les fourneaux pour un cours de cuisine locale! Nous avons mangé ce que nous avons cuisiné et, franchement, c’était savoureux! 

PS: Pour répondre à question de Nicole, oui c’est très bon le crocodile, excellent même, à mi chemin entre le veau et le poulet! ;-)
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Le billet nostalgique de Jean Louis

Rêve Corse d’Indochine

« N’entends tu pas chanter sous ta fenêtre
Celui qui t’aime tant ton Quartier maitre
Je reviens du Tonkin voilà que j’ai fini
Heureux de te revoir ô ma chérie! »

Le couplet d’une chanson joyeuse, (Je vous la chanterai à l’occasion avec mon ami Mathieu! ;-), inspirée des séjours indochinois de nombreux Corses, partis chercher l’aventure d’une vie, à la découverte du monde! Ils auront été navigateurs, fonctionnaires, militaires, trafiquants et voyous quelquefois! Nombreux en tous cas, à avoir franchi les portes de l’orient en quête d’autre chose.
De leurs séjours, outre la nostalgie de ces temps bénis des colonies, ils auront ramené, entre autres usages, le port du bleu de chine et, toujours à la mode mandarine, l’ongle de l’auriculaire démesurément long! Oui, cela servait à se curer le conduit auditif! Ouvrir l’enveloppe cellophane du paquet de Boyard maïs, décacheter les enveloppes et, d’autres utilités sans doutes? ;-)
Encore enfant, j’ai bien connu quelques uns de ces Corses aventureux, rentrés au pays après avoir fait carrière, à Saigon justement! Particulièrement deux frères, hauts placés dans l’administration coloniale! Toujours élégants, tirés à quatre épingles, peu prolixes comme tout Corse qui se respecte. Je les observait toujours avec une admiration non feinte et un profond respect!
Leur silence sur leur passé extreme oriental excitait ma curiosité et titillait mon imagination. À l’époque, je lisais les aventures de Tintin. ;-)
Assez souvent, j’allais rendre visite à leur maman qui demeurait tout en haut de la rue Clemenceau à Calvi. C’était une dame âgée, une Mamo comme on dit encore en Corse du nord, ou Mina en Corse du sud! Très digne, limite austère, cette amie de ma grand mère, me témoignait beaucoup d’affection. Sa porte m’était toujours ouverte, une tranche de savarin, frais du matin et un grand verre de grenadine m’y attendaient bien souvent.
Un jeudi après midi, alors que je la questionnait sur les voyages et les activités de ses fils, elle me décrivit par le menu ce qu’ils avaient été chercher la bas.
Rien de bien extraordinaire à l’entendre, juste des postes de fonctionnaires, haut placés et sans doutes très bien placés, car ce jour la, joignant le geste à parole, elle me fit monter dans son grenier, m’arrêta devant un coffre de belle taille en bois sombre, et la, devant mes yeux éberlués et mon verbe coi, ouvrit le couvercle sur un tas de pièces d’argent! 
Réfléchissant la faible lumière qui régnait dans les combles, c’était des piastres! Un monceau de piastres!
La monnaie de l’Indochine Française!
Le coffre me sembla tout a coup doubler de volume et je me voyais déjà, tel l’onc Picsou, nageant dans une mer d’argent! 
Oui bon, ça va, je lisais aussi le Journal de Mickey ;-)
Jamais je ne su vraiment d’où provenait ce trésor? Ni si des coupures papiers ou des bons au porteur pouvaient le compléter?
Était ce là le fruit d’un juste labeur? S’agissait il du produit d’un quelconque larcin, d’une juteuse entourloupe? Impossible de le savoir!
Bien des années plus tard, alors que les unes et les autres avaient quitté ce monde, je lus quelque part le récit d’une histoire assez trouble, «L’affaire des piastres»! Il était question d’un juteux trafic, sur fond de scandale politique et financier, né dans le contexte de la guerre d’Indochine, au sein même de la quatrième république!!
Recoupant cet écrit avec ma découverte d’alors, J’eus tôt fait de laisser à mon imaginaire, le soin de justifier la provenance de ce trésor, aujourd’hui disparu !
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Ben Tre - Cai Be - Vinh Long - AN Binh - Chau Doc

Après le déjeuner nous remercions M. et Mme Sĩ pour l’agréable soirée, leur gentillesse, pour cette courte étape dans leur maison très accueillante et très bien située...

Nous repartons en Tuk Tuk , le chemin d’accès ne permettant pas le passage de moyen de locomotion plus volumineux... Un peu plus loin Thụy nous attend pour nous accompagner à un embarcadère... La balade sur les canaux de Bến Tre restera un bon souvenir. Une petite barque en bois vous promène doucement le long des bras du Mékong. Les nombreux canaux offrent un paysage somptueux. Les visites d’artisanats sont intéressantes. De bateau en barque, de barque en bateau, de petits canaux en grand bras du Mekong, de grand bras du Mékong en petit canaux, nous observons mille et une choses et visitons d’autres fabriques artisanales telles que la réalisation des feuilles de riz, ou celle du riz soufflé et de ses multiples dérivés... Chacune de ces étapes donne l’occasion d’une dégustation. À une halte suivante ou l’on nous sers des fruits et du thé, un ensemble de trois musiciens et trois acteurs, tous amateurs, interprètent devant nous des scènettes du quotidien des gens de la terre et des rizières! Puisées dans le folklore local ancestral, ces jeux de scène se concluent sur une version chantée d’un, « Ce n’est qu’un au revoir », en vietnamien s’il vous plaît!! Spectacle frais, joyeux et privé bien entendu! ;-)

Encore un trajet en barque, au détour d’un canal improbable, notre halte culinaire... Un vieux, très vieux mais très charmant restaurant tout en bois travaillé, noyé dans un jardin de verdure, fleuri et luxuriant... 

L’après midi sera moins fin, nous avons 250 km à parcourir pour rejoindre Châu Đốc...

L’occasion pour nous de prendre la mesure où plutôt la démesure de ce delta...

Le Mekong est tentaculaire 245000 m2 et nous roulons de ponts en ponts... Environ 30000 sont recensés ... 

De notre Van climatisé nous observons la vie, toute l’activité que génère ces cours d’eau... Des milliers de maisons accrochées comme elles le peuvent aux rives et les milliers de bateaux, de la simple barque jusqu’aux grosses péniches, bateaux de croisière et de promenade mais aussi et surtout bateaux marchands et bateaux d’habitation...

17h30 nous sommes arrivés à notre hôtel plutôt confortable... 

Châu Đốc est une petite ville frontalière du Cambodge, située à 250 kilomètres à l'ouest de Saigon

Restaurant de l’hôtel, plutôt sélect, puis petite visite du centre ville by night



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De Chau Doc à Can Tho

Après le petit déjeuner poursuite des visites avec le Temple Chau Phu, datant du début du XXe siècle, dédié à Thoai Ngoc Hau, un mandarin qui fit construire le canal qui délimite la frontière entre le Cambodge et le Viet Nam, puis direction la pagode Tay An de style indo-musulman, célèbre pour la délicatesse de ses statuettes. Puis, petit tour en bateau, visite d’une maison piscicole...la maison flotte au dessus d’un enclos aquatique de 20m de long sur 10m de large et 7m de profondeur! Nous débarquons à l’endroit d’un petit village Cham, une minuscule enclave ethnique. Les gens ici portent un héritage ancien et unique qui les distingue, aussi bien par leur ethnie que par leur religion. Dans un pays gouverné par le bouddhisme, le confusionnisme et le taôisme, les villageois d’ici qu’on appelle Cham, sont principalement musulmans. Les villageois sont chaleureux, les enfants ont de très beaux yeux ce qui donne à Gégé l’occasion de beaux portraits... 

Pour en savoir plus...

Nous devons reprendre la route en direction de Can Tho, la plus grande ville du delta, avec 2 millions d’habitants et se trouvant sur le deuxième bras principal du Mékong...

Le Delta nous offre un tableau typique: ses maisons, ses temples, ses petits canaux, ses rizières à perte de vue. 

Chemin faisant nous nous arrêtons pour déjeuner dans une ferme de crocodiles, la ferme: « Ça sau long xuyên » et devinez quoi, nous avons encore mangé du crocodile... Deux fois dans la même semaine :-)

Un ferme assez spectaculaire car elle abrite une quantité incroyable de spécimens de crocodiles de toutes tailles...

Arrivée à Can Tho. Installation à l’hôtel. 

Ballade dans la ville très animée et très commerçante

Resto au bord du Mékong, menu de choix concocté par Huong, puis un peu de shopping au night market et dodo car demain, pour notre dernier jour, nous partirons de bonne heure voir le fameux marché flottant Cai Rang.

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Le billet qui pue ! De Jean Louis

Et non pas le billet de Jean Louis qui pue! ;-)


Ici, chez Monsieur Kiệt, dans ce très vieux restaurant au charme suranné, nous est servi un délicieux repas, constitué de produits savoureux. Ceux ci sont venus accompagner un excellent poisson du Mékong, grillé sur chant. 

Huong, aux petits soins, avait fait préparer pour nous la dégustation du fruit mythique de l’Indonésie! Le roi des fruits! Par la taille, par son poids pouvant atteindre 7 kilos parfois, par sa carapace armée de piquants et sa couleur d’un jaune vert éteint... mais qui paraît-il, pourrait rebuter même les plus téméraires en matière d’odeur et de goût, j’ai nommé: le Durian! 

Tous sens olfactifs en éveil, nous regardons venir vers notre tablée, une assiette portant comme une simple grosse demie poire, une sorte de pulpe blanc jaunâtre, dense et sans jus! 

Si l’on parvient à le manger bien sur, on comprend tout de suite que ce sera nutritif! Les asiatiques apprécient cette richesse! Les tigres en raffolent paraît il et c’est sans doute pour cela que ces gros matous en pyjamas rayés sont souvent énervés?  

Mais hélas, pour nos papilles occidentales peu habituées aux bousculades olfactives, dès les narines approchées de la chair exotique, une odeur nauséabonde vient aussitôt exciter nos muqueuses, pourtant déjà fort exercées aux effluves des marchés locaux. Et aussi, montant d’immenses jarres ou croupissent dans une eau noire des tas de poissons morts, des effluves de macération de ce qui deviendra quelques mois plus tard, le célèbre Nùoc-mâm! 

La chair du durian, épaisse, douçâtre, indéfinissable autant que repoussante, qui impose une odeur, à mi chemin entre on ne sait trop quoi ou qui, n’incite pas  de prime abord, a penser au parfum d’un fruit?

Le durian sent fort, on peut même dire qu’il pue! C’est un fait indéniable et on a du mal a percevoir qu’il s’agit d’un seul produit? C’est comme des effluves mêlées, qui donneraient un résultat écœurant! D’aucuns parlent même d’odeur de cadavre en putréfaction!! 

Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, il ne laisse personne indiffèrent tant ce que l’on dit de lui peut être déstabilisant. 

Il est impossible de le stocker dans un endroit quelconque, ni clos ni ouvert, car il contamine très vite l’atmosphère, en prenant le pas sur toutes les odeurs existantes, y compris les plus persistantes! Il n’est jamais vendu sur le même étal que d’autres fruits? D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des stickers portant le dessin du fruit barré, interdisant l’entrée de ce phénomène olfactif, dans bien des établissements publics! 

          Malgré tout cela et l’odeur qui imprègne déjà l’air ambiant, nous nous devons de faire honneur à Huong, notre guide et, de ne pas perdre ici nos faces devenues blême tout à  coup! Rassemblant notre courage et faisant appel à l’esprit d’aventure qui guide nos pas en extrême orient, nous y allons, l’un après l’autre, un peu comme les condamnés allaient à l’échafaud!? ;-)

La première et unique bouchée avalée et, c’est le temps du retour qualité!

       ...En fait, on mange l’odeur que l’on sent! La chair étant l’expression solide du parfum! Douceâtre, complexe, légèrement pâteuse, tenace!

Persiste alors sur les papilles, une sorte d’arrière gout crémeux, de vase, dû sans doute à sa haute teneur en soufre? Sensation étrange, qui, rapidement, peut provoquer quelques renvois gastriques, car le durian est sournois et, même après l’avoir dégusté, on en remange sans avoir à en manger! 

Cela tombe bien, car nous n’en reprendrons pas! 

Bien que notre guide nous y incite, arguant le fait que, à force d’en manger, on y prendra forcément goût,

je ne sais trop pourquoi, mais nous ne la croyons pas! ;-)


Voilà, ça c’est fait... ouf, une nouvelle case «exoticogastronomique» est cochée! ;-)

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Can Tho - Sadec - Saigon

Après le petit déjeuner sur la rive, départ pour la visite du marche flottant CAI RANG, l’un des plus importants et des plus animés du Delta. 

Promenade en Sampan à moteur à travers la rade parmi les bateaux marchands, puis visite de la fabrication de nouilles de riz. 

Au débarcadère on promène dans le marché local à la découverte de légumes, fruits, poissons, ou pièces de viande inhabituelles 

Reprise du mini bus, on passe par Sadec sur le chemin du retour. 

Visite de la maison de l’Amant de Marguerite Duras et déjeuner sur sa terrasse...

Puis retour sur Saigon. 2 heures de route...

Le timing est serré... Nous devons changer d’hôtel ce soir car les travaux du tramway rendent impossible l’accès au taxi chargé de nous déposer à l’aéroport demain matin... 

De plus Huong nous a réservé pour 18h00 des places à l’opéra de Saigon pour le spectacle: « ao  show » : Un peu comme le cirque du soleil, des tableaux choregraphiés sur la culture Vietnamienne... 

Nous arrivons donc à Saigon et là tout s’enchaîne assez vite, la possession des chambres dans un très bel hôtel, puis le trajet pedibus jusqu’à l’opéra (en taxi nous aurions mis trop de temps tellement les rues sont encombrées...

Huong nous retrouve à l’opéra, petite séquence émotion au moment des adieux, tellement gentille et attentionnée pour nous, en quelques jours des liens se sont tissés...

Merci 1000 fois Huong, grâce à toi et grâce à Công et Khôis nos guides précédents, nous garderons un excellent souvenir de ce séjour dans votre pays (nous savons que vous allez lire ce Blog)

Un très beau spectacle, un bon restaurant et une bonne balade by night dans le centre jusqu’à notre hôtel, il n’en fallait pas moins pour finir en beauté ce séjour au sud Vietnam :-€

Demain Aéroport et destination Chiang Mai...

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Billet de sortie

Voila, le Viêtnam c’est fini pour nous...pour cette année du moins! ;-)


Un séjour en tous points enchanteur, conclu en apothéose par une soirée, à l’opéra de Saigon s’il vous plait! Au programme, « Le cirque du soleil »! Un véritable feu d’artifice acrobatique! Avec peu d’artifices, beaucoup d’acrobaties et énormément de talent!! Simplement magique! 

Alors, merci à celles et ceux qui auront permis et accompagné ce voyage: 

La Compagnie Bourlingue d’Hanoï, nos pilotes, Công et Thuy, nos guides, Khoï et Huong... Huong, notre Rose d’extrême orient! ;-)

Merci à vous qui nous avez suivis sur ces routes de toutes les épices, de toutes les saveurs et de toutes les senteurs. Nous espérons qu’elles auront été aussi les vôtres.  

Ainsi les ami(e)s, parce que les voyages transforment chaque rencontre en découverte de l’autre, que chaque nouveau paysage offre à nos émotions un décor unique, que les traditions et les savoirs-faire des peuples d’ailleurs enrichissent notre culture... alors, découvrir, regarder, s’étonner, s’émerveiller, se passionner, ça fait du bien! 

Merci à nous 4 aussi. Bises de nous à nous. Comme d’hab, tout aura été parfait, dans la joie, la bonne humeur et l’émerveillement! ;-) Nous mettons maintenant le cap au nord ouest, vers l’ancien royaume de Siam afin d’y pratiquer, devinez quoi...

Une activité bien particulière, au nom évocateur: le farniente et, son pendant horizontal, les doigts de pied en éventail... la sieste!!! 

Biz ;-)


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Saigon vers Chiang Mai via Bangkok

Journée de transit 
D’aéroport en aéroport nous arrivons vers 16h00 à notre Guesthouse « All In One » ou nous attendaient nos amis Robert et Corinne ....
Retrouvaille également avec Gilles, le maître des lieux et Mélissa... Notre dernier passage remonte à 5 ans...
Le pot de l’amitié, quelques achats nécessaires et un passage chez le barbier... 
Melissa nous accompagne dans un resto bien local. Nous n’y serions jamais allés sans elle... Parler Thaïlandais est indispensable dans ce genre d’endroit :-)
Petite halte au night bazar et bavardages sur la terrasse dans la douceur de la nuit...
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Chiang Mai

Le rythme a changé, nous sommes en mode vacances et ce dimanche à été plutôt cool ...

Nous sommes allés aux sources d’eau chaude de Sankampaeng...

Lieu de villégiature pour les familles de Thaïlandais qui s’y retrouvent pour pique-niquer... Sources naturelles d’eau chaude, geyser à 105 degrés, piscine d’eau souffrée à 38 degrés ... 

Puis la fabrique d’ombrelles, toujours très photogénique ...

Ensuite un peu shopping au « sunday market »

À quelques pas de notre Guesthouse, touristes et Thaïlandais s’y retrouvent en quête de la bonne affaire... Une multitude de petits stands recouvrent les trottoirs, les temples s’ouvrent aux marchands et font office de restaurant à ciel ouvert. Les artistes de rue font partie intégrante du décors : musiciens, marionnettistes, danseurs, chanteurs..

Et le fameux resto Birman que nous avaient fait découvrir Gilles et Mélissa il y a 5 ans, toujours à la hauteur de sa réputation :-)

Cette belle journée c’est quand même terminée sur une mauvaise note... Défaite du XV de France, face à l’Ecosse :-(

Bises 

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Chiang Mai

Ce lundi matin consacré aux emplettes sur le marché local...  Petit resto organic... (bio)
Après midi massage Thaïlandais traditionnel suivi d’un massage à l’huile pour les filles... Surprise orchestrée par Coco dans le meilleur spa de Chiang Mai: « Zira »
Le contre coup est surprenant, les filles sont épuisées :-)
Quartier libre pour les garçons...  
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Chiang Mai

Une dernière journée calorique à Chiang Mai
Melissa nous accompagne dans les différents bars et restaurants  Thaïlandais. Elle est notre interprète, très pratique dans les restaurant locaux...
Ces quelques jours à Chiang Mai nous aurons permis de remettre le carnet de sommeil à jour...
En plein cœur de La ville à côté du palais royal, le temple Wat Chedi Luang. Construit entre le 14ème et le 15ème siècle. 85 mètres de hauteur à l’origine et 44 mètres de large.
Nous ne veillons pas trop tard car demain un songthaew (taxi collectif) nous récupère à 5h30 pour l’aéroport 
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Billet matinal.... De Jean Louis

Les breakfasts à la sauce asiate!?

Dès potron minet, comme on ne dit pas dans ces contrées éloignées de nos rives occidentales, se pose la question du petit déjeuner? Eh oui, ici aussi, il fait faim le matin!  Partout dans ces confins reculés qu’il nous plait d’arpenter et dont nous apprécions la découverte, que ce soit dans les Resorts, les Home Stay, Guest houses ou autres établissements de rue, la commande du pt’i dèj, reste, à quelques rares exceptions près, un grand moment d’incertitude!! Face à vous en effet, crayon et bloc à la main, venu prendre: «Your order please», qu’il soit, Thaïlandais, Vietnamien, Cambodgien, Balinais, Laotien, ou Javanais, autant de naturels, (que l’on peut également mettre au féminin), on vous écoute quasi religieusement égrener votre choix matinal! 

Vous êtes aidé en cela par une carte des mets possibles! Détaillée la plupart du temps dans la langue du pays, rarement traduite en anglais, jamais rédigée en français!!! 

À compter de ce moment, débutent alors, sans suite logique, tout un tas d’expressions diverses, de mimiques variées, d’échanges hasardeux, en un dialogue de sourds, bousculé d’incompréhensions, d’étonnements mutuels, de sourires entendus, parfois catastrophés! 

Bien sur, rien de tel dans les établissements proposant un buffet aux variantes culinaires infinies, offert à nos appétits cosmopolites tout a coup réveillés! 

Ici, même le plus insatisfait des lève tôt trouvera son content. 

Non, c’est plutôt dans le détail des commandes préparées à la demande que l’affaire se corse. 

Pas sur que l’on vous serve toujours ce que vous avez commandé? 

À savoir également que toute modification, ultérieure à la commande initiale, a pour effet immédiat de plonger votre interlocuteur dans un état de perplexité quasi second! Une attitude vous laissant vous même, dans le désarroi profond de n’avoir pas su correctement vous exprimer ou dans la détresse de n’avoir pas été tout de suite compris! Des sentiments à l’aune de vos efforts consentis, à construire, en «franglais», une phrase cohérente bien que dénuée de la moindre forme grammatical?

Mais, soyez rassurés, au final, cela s’arrange! Avec beaucoup de bonne volonté et d’abnégation de part et d’autre, votre estomac ne criera pas famine très longtemps! Même si les saveurs ne sont pas celles espérées ou qu’elles parviennent à vos palais par vagues disparates? 

         

      Et cette incompréhension n’est pas que matinale, elle se poursuit également à l’heure méridienne ou quand vient le temps du dîner! Ou même, à chaque moment ou l’on doit exprimer un choix, poser une question sur telle ou telle composition, sur une quelconque direction à prendre, un moyen de déplacement à utiliser etc...     

Il y a bien entendu une explication à cela!

Bien peu de ces franges de population qui vaquent aux besognes, les «moins nobles» pourrait on dire, n’auront reçu qu’une instruction très rudimentaire, voire, pas d’instruction du tout! Rares sont celles et ceux qui pratiquent l’anglais? Et, encore plus dilués dans l’immensité du savoir, sont ceux qui parlent le français? Ignorant et pour causes, nos us et coutumes, ainsi que nos parlés, peu lettrés, y compris dans leurs propres diversités de langages, on peut aisément comprendre qu’ils puissent avoir du mal à saisir les subtilités de nos usages! 

Et c’est bien volontiers qu’on leur pardonne, tant leur désir de bien faire est prépondérant! 


Eclairage particulier des usages d’ici: Tenez, pour ne parler que de lui, prenez le café par exemple! Appelé «Ca phé» au Vietnam, (ce pays en est le deuxième producteur mondial!), c’est, comment vous dire... une sorte de liquide, semblable à un mélange épais, constitué d’étranges consistances. Dans le verre servi, presque un vase, en un patchwork hétéroclite se mêlent des textures proches du... vernis marine, de la poix luisante, de l’huile de vidange même! Le tout d’un noir profond, couleur encre de seiche!

Lorsque le niveau de l’épais liquide baisse, il laisse sur la paroi de verre un film sirupeux couleur «maronnasse» et l’on se dit qu’après avoir collé aux dents, ce doit être idem dans nos boyaux? 

Sans autre précision de votre part et pour cause, ce «Ca phé», qui peut être aussi: Ca phé Wong (Café hamac), vous est servi très chargé en sucre! Il est agrémenté derechef d’une sorte de concentré de lait, saturé de saccharose, tel celui que nous tétions parfois au tube de Nèstlé, celui que nos mamans glissaient dans les cartables de nos quatre heures!  

Un mélange très consistant et d’extrêmement nutritif, hélas diversement apprécié par nos palais délicats, sans doute davantage habitués aux  Voluto, Ristretto et autres Décaféinato! 

Georges Clooney n’ayant pas réussi à percer jusqu’ ici! ;-)

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Koh Chang

Changement de décors
Chiang Mai à Bangkok, Bangkok à Trat, Trat à Koh Chang: C’est la troisième plus grande île de la Thaïlande avec une superficie de 211 km2. Elle est située près de la frontière du Cambodge . 

Son nom signifie l'île de l'éléphant. Montagneuse, avec plusieurs cascades, elle fait partie du parc national du Mu Ko Chang dont elle est la plus grande île parmi les 54 autres îles et îlots qui l'entourent.

Après cette journée dans les transports, nous prenons possession de nos Bungalows vers 15h30, petit casse croûte face à la mer puis nous découvrons les environs... Beaucoup de touristes mais nous le savions... Puis le soleil se couche... Beaucoup de restaurants, nous en choisissons un... Mauvaise pioche... Demain nous allons mieux prospecter...

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Billet de charme de Jean Louis

Aujourd’hui, Saint Valentin oblige, au beau milieu d’une végétation tirée au cordeau, un petit porteur à hélices s’est posé sur une piste aéroportuaire. Tropicale, décalée, hors du temps. 

 «Welcome to Trat Airport»... annonce l’enseigne aux lettres scintillantes! 

De sous les ailes de l’oiseau blanc, nous quittons la carlingue bigarrée aux couleurs de la «Bangkok Airways», compagnie locale, mais pas low cost, qui nous transporte depuis l’aurore. 

Partis avant même que l’orient ne s’illumine, à courir l’aube tiède d’un Chiang Mai endormi, nos pas nous ont conduis sur cette route plus sud, par quantité de vols, de bacs et de taxis! 

De l’aéroplane vers le desk, nos transports se font au découvert d’autobus rutilants, qui ne figurent plus et depuis bien longtemps au désuet catalogue d’une artisanale origine! 

Une troupe d’éléphanteaux nous accueille! Immobiles, tout ciselés de vert, dans le buis. 

Ils émergent à nos vues, hyper réalistes, de leurs formes arrondies. Ils sont les éléments d’une ceinture végétale taillée a la française, minutieux travail de l’art topiaire qu’aurait pu revisiter un jardinier Nippon!  

D’immenses parterres fleuris donnent à l’allégorie champêtre une touche gracile et subtilement parfumée. Ils entourent les quelques bâtis aux charme discret de lignes empruntées à des heures coloniales! 

Dans une ambiance art déco, quasi à ciel ouvert, en un garde à vous impeccable, les militaires galonnés saluent votre passage? 

Les hôtesses d’accueil vous sourient joliment en inclinant la tête! 

Point de tapis roulant sorti de l’antre souterrain d’un aérien dédale! 

Ici, les employés de la piste, déposent à vos pieds, vos sacs et vos valises! 

Pas un papier ne vient joncher le sol! 

De détritus négligemment oubliés, pas la moindre trace! 

Je ne serai guère étonné de rencontrer ici un fameux détective, héros des romans d’Agatha Christie? 

C’est sur que Poirot aurait adoré!!  


Que ce billet dépose aux pieds de celles que nous aimons, des tombereaux de bise sucrées, des collines de fleurs aux couleurs chatoyantes et toutes les senteurs poivrées des parfums de l’orient ! ;-)

Allez, le ton est donné, direction Koh Chang! 

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Koh Chang

Nous sommes à Kai bai beach resort, un hôtel avec bungalows donnant sur la plage de sable blanc de Kai Bai... Une des plus belle de l’île d’après les guides touristiques ... 
C’est un endroit assez tranquille, plutôt famille, pas beaucoup de bateaux non plus...
Ce matin un peu de kayak avec Jean Louis. Des îlots sont accessibles à quelques coups de pagaies. 
Puis la farniente et la baignade restent les activités principales... 
Il faut dire que nos bungalows sont confortables avec une terrasse de toit abritée et équipée de transats...
Il fait très chaud l’après midi et nous fonctionnons au ralenti :-)
Les restos ne manquent pas et ne sont qu’à quelques pas... 
Désolé pour les followers de ce blog, mais la matière va manquer pour alimenter ce blog... Les journées plages vont se ressembler... 


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Koh Chang

Le scooter est le moyen de déplacement le plus populaire sur l’île et également le plus pratique. Avec lui nous pouvons explorer librement tous les recoins de l’île. Visite de Bang Bao, village de pêcheurs toujours actif mais tourné aussi vers le tourisme...

C'est aussi d'ici que partent les excursions ou bateaux vers les îles avoisinantes ... c’est de là que nous partirons pour Koh Kood dans quelques jours...

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Koh Chang

Tour de l’île en scooter jusqu’à Salak Phet, le deuxième village de pêcheurs... 

Il faut compter environ 2 heures pour faire toute la route qui longe la mer et qui fait presque le tour complet de l’île ... Dans la partie sud de l’île la route n’est pas bouclée...

Changement d’ambiance, très peu de touristes...

Nous avons mangé un excellent « Massaman Curry » dans une ancienne maison de pêcheurs reconvertie en chambre et table d’hôtes... « Baan Yemaha »

Je donne tous ces détails car c’est une excellente adresse... (1 seule table)

Ballade dans une forêt de mangroves, découvertes de plages au hasard d’une piste carrossable...

Cette partie de l’île contraste avec la plage

 « White Sand » réputée comme la plus belle plage de l’île, mais tellement fréquentée et dénaturée par les hôtels et restaurants qui la bordent. D’ailleurs je n’ai pas pu prendre de photos, trop de monde partout...

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Koh Chang

Nous avons bien pris le rythme des insulaires, nous ne faisons pas grand chose, baignade, ballade en scooters, café par ci, lemon juice par là, vers 13h00 la quête d’un resto sympa... Aujourd’hui le « Chill House » à Bang Bao... très bien...

A oui j’oubliai la farniente, chaleur oblige, à la plage, sur nos terrasses privées, ou dans nos bungalows climatisés...

Puis le petit rituel de l’apéro, à tour de rôle, nous nous invitons dans nos bungalows avant la sortie nocturne... 

Les bars, restaurants, magasins, cantines foisonnent au bord de la route...


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Koh Chang

Dernier jour sur Koh Chang

Koh yuak, Koh Pli, Koh Man Noc, et Koh Man Nai n’ont plus de secrets pour nous...

Ce matin activité Kayak avec Jean Louis...

Découverte de ces 4 ilots que nous voyons quotidiennement de nos bungalows, des cailloux recouvert d’une végétation dense, petit paradis pour les crabes et les oiseaux...

Une journée avec un peu de pluie et de grisaille, la première depuis notre départ...

Nous sommes assez satisfaits du choix de notre Resort, malgré des travaux en cours qui ont occasionné un peu de bruit... 
Chaque jour nous avons eu droit à différents types de pliage de nos serviettes de bain, une attention particulière fait toujours plaisir à voir. Pliages de serviettes originaux et accompagnés de pétales de fleurs éparpillés sur le lit …
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Billet de cirque ... De Jean Louis

Le grand huit du bitume.


Kho Chang... prononcer « Cotchang » une île du sud. L’île-éléphant.

Enfourcher un scooter et la parcourir, c’est comme prendre un billet pour les « Montagnes Russes ». 

Rien à voir avec les environs de St Petersbourg d’ou ce manège tire son origine! Quoi que... 

Ici en effet, à tous les coins de rues, au sortir d’un bungalow, dans un restaurant, sur la plage, au croisement d’une cocoteraie, on est dans la résonance russophone, à tel point que nombre d’enseignes commerciales s’affichent en caractères cyrilliques! C’est dire l’impact des forces slaves en présence! ;-)

Néanmoins, le comparatif métaphorique s’appuie davantage sur le profil « Grand Huit » ou « Top Hat » de la seule route qui serpente et arpente le périmètre de l’ile, en une boucle d’une centaine de kilomètres, à la topographie surprenante! Hélas interrompue dans sa partie sud, ce qui fait que l’on ne peut boucler l’île d’une seule traite! On y roule dans le format « aller retour », sur une bande de bitume de qualité moyennement bonne, aux accotements rares, dotée d’une signalétique au sol aux trois quarts défraîchie! Une route faite de montées qui sont de véritables ascensions et de descentes, limite vertigineuses! 

Ceux qui l’on tracée, ne se seront apparement guère embarrassés du moindre tachéomètre ou autre théodolite, nécessaire au marquage de tout ouvrage routier? Sans doutes ont ils préféré « lancer » à travers cette jungle luxuriante et très dense, un mammifère proboscidien de l’ordre des éléphantidés, leur emblème insulaire et, décidé sans autre avis, que dans la trouée végétale laissée par le vaillant pachyderme, sa trace au sol, serait celle définitive de la voie roulante prévue? 

Depuis, des bosses et des creux, aux pourcentages « pentifères » hors normes et des épingles, à négocier comme on le peut et selon le sens qu’impose la déclivité. Des dénivelés, positifs, négatifs, à tire-larigot! 

L’absence de frein moteur de nos montures à transmission automatique, oblige à faire « chauffer les plaquettes » en descentes, leviers contre poignées! Ce n’est pas toujours facile en montées non plus et nous avons eu parfois bien du mal, en « bout de câble », à doubler de pesants ensembles roulants, poussifs et fumants, tentant de gravir eux aussi l’étonnant relief. 

Inutile de vous préciser que l’utilisation d’un vélo est à proscrire, sous peine d’avoir à le jeter en contrebas, dépité, les nerfs à vif! ;-)

Enfin sur le plat, par des chemins traversiers, l’accès aux plages reste aisé à condition de bien en repérer l’entrée! Les plages ne sont pas toutes aussi jolies que celle de Kai Beach ou nous étions, car la plupart sont sur fréquentées. Celle de White Sand Beach au NO, particulièrement. Plus au sud, les villages de pêcheurs de Bang Bao, ou Salak Phet, aux maisons sur pilotis desservies par un incroyable dédale de passerelles, proposent aux voyageurs curieux, le cadre idyllique d’une pause, ponctuelle ou prolongée dans le temps. Cernés de marchés multicolores aux mille et une denrées, ces lieux de commerce et de vie marine, résument à eux seuls la douceur de vivre de ces contrées lointaines ou nous étions venus chercher une saine quiétude et la caresse d’un vent léger... que nous avons trouvés ;-) 

Rendez vous à Kho kood! 

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Koh Kood

L’île de Koh Kood est située au sud de l’archipel de Koh Chang et de l’île de Koh Mak. Koh Kood est l’une des rares îles encore très préservées  du  tourisme. 
C’est un superbe lieu paisible et tranquille. Une seule petite route, quelques chemins, très peu d’autos…
Après un transfert en speedboat, environ 75 mn à 30 noeuds, nous débarquons sur le ponton de notre hôtel vers 10h30... L’eau est turquoise et le cadre enchanteur... Nos bungalows confortables, le bar restaurant de l’hôtel sympa et très correct, donc tous les ingrédients sont réunis pour la réussite de ce court séjour ...
Après un bon déjeuner, plage pour les uns, farniente pour les autres, pour ma part, je suis allé prospecter le sud de l’île en scooter, jusqu’au village de pêcheurs ... Cette île est vraiment très belle...
Un dîner amélioré pour célébrer l’anniversaire dé Gégé,
Surprise concoctée par Coco et la complicité du patron, une table isolée surplombant la baie, et une myriade de plats thaïlandais ... Avec en prime un gâteau au chocolat servi par le  maître des lieux himself :-)
Cette belle journée finira au bar, ambiance soft, éclairage aux lampions, température idéale sur bruit de mer de Chine, cocktails exotiques...

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Koh Kood

Une journée bien remplie à Koh Kood... Tellement remplie que cet article, vous le constatez, est composé essentiellement et exceptionnellement de photos... 
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Koh Kood

Notre dernier jour pour explorer et découvrir de nouveaux sites sur cette île paradisiaque. Faire le plein des yeux, ramener de belles photos... 
La météo nous a comblé, malgré des orages prévus nous n’avons eu que du soleil...
De l’explo à scooter, un peu de « palme masqué tuba », du Kayak dans la mangrove...
Une fin de voyage en beauté...
Demain direction Bangkok...
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Ticket to Paradise Island... By Jean Louis

Alors là, peu de mots! 
Rencontre d’un autre type, genre île mystérieuse dans son abord maritime! Encore plus au sud! Kho Kood Island! Prononcer « Cocoudeaïlande » 😉
Merveille d’une nature déjà si prolifique en matière de sites exceptionnels! 
Sans doutes y a t’il ici une forme d’éden?
Mais, tout éden se mérite. D’autant plus que le jardin est éloigné et que, pour l’atteindre, il faut, à partir de Kho Chang emprunter le Speed boat! 
Alors, le Speed boat, comment vous dire... c’est une coque effilée, faite de virures et de redents à l’aménagement intérieur très sommaire, pour cause de designer trop occupé ailleurs au moment du concept! Une forme de carène techniquement déssinée pour faire décrocher les filets d’eau et ainsi diminuer les frottements! 
Bon, ça c’est la théorie, tirée de la mécanique des fluides!  
En pratique, 400 cv aux fesses, on part pour deux heures de «tape cul», à 30 nœuds, sur une mer, de Chine, pourtant à peine formée!? 
Oubliez d’éventuelles assises amorties et autres sièges suspendus pour un confort ouaté et, tenez vous ou vous pouvez! 
Deux positions connues à la manette des gaz: ON/OFF! Au taquet de longue! Y compris dans la bande des 300 m? De quoi faire épaissir le sang des «braves» représentants de notre très stricte (et justifiée) réglementation maritime occidentale! 
           Après comptage des vertèbres à l’arrivée, le choc visuel est bien moins désagréable que ceux répétés de la carène! 
Notre havre, «Kho Kood Resort», est juste parfait! Dans son jus! La patine posée sur quantité de matériaux exotiques naturels par des années de climat tropical, donne à l’ensemble un cachet authentique. 
Fondu dans la nature, un visuel d’ensemble vraiment séduisant!
Aux guidons de nos éternels 2 roues, armes absolues de nos découvertes extrêmes orientales, nos explorations de ce territoire enchanteur nous ont conduits, enchantés, vers les sites les plus étonnants qui soient! 
Ceux d’une nature simple! Entretenue, préservée, propre! À travers une profusion de végétaux aux variétés et senteurs inédites! Des plages quasi désertes, du sable fin, immaculé! Des cascades! Des arbres aux ramures majestueuses, parfois pluri centenaires, parcourus de multiples faisceaux de lianes invasives, tombant des frondaisons en un géant macramé végétal. Des forêts de mangrove et des cocoteraies aux racines innombrables puisant goulument leur vie à la frange marine. Plus à l’intérieur, une circulation routière, fluide et tranquille, parcourant un ruban grisé ou le béton tient lieu de bitume et cède parfois le pas à de belles percées de latérite. Une température ambiante juste comme il faut et une température de l’eau qui vous retient au bain, des heures et des heures. Tout «ramollos» de l’épiderme, négligemment ballotés par des vaguelettes éparses!  La mer est d’une belle transparence, le soleil qui la transperce révèle une fabuleuse palette de couleurs. Passé le miroir de surface, Il règne dessous un biotope si riche en diversité de faune, de flore et de substrats rocheux que les coraux eux mêmes semblent joyeux! Véritable aquarium  grandeur nature, que l’on pourrait croire irréel, à quelques courtes brasses du rivage et à quelques petits mètres seulement de  profondeur! Des poissons de toutes espèces virevoltent sans cesse autour des pâtés coralliens! Se faufilent sous d’immenses accropodes! Se cachent dans les éponges barils! Des oursins aux épines démesurées montent la garde. Des bénitiers ferment au passage leurs  lèvres ondulées et multicolores! Des poissons perroquet au bec corné broutent le corail! Des porcelaines! Des arlequins! Des coraux cornes de cerf! Des diodons farceurs... Et un calme, mais un calme... à se fondre dedans! 
Le soir, bercés par la lumière diffuse de luminaires «home made» en bambou ajouré, accompagné des sons étranges, tombés de la canopée protectrice, le riche écosystème insulaire annonce la relève des diurnes! 
Une brise toute légère, apporte aux voyageurs la note de fraicheur qui va bien... qui va très bien, tout comme nous! 
Nous allons si bien que l’échéance du départ approchant, nous nous surprenons, le regard perdu dans des pensées nostalgiques, feuilletant le catalogue d’images d’un bonheur parfait!
Pour ma part, j’imagine sans peine pouvoir poser ici mon sac, pour un séjour qui se prolongerait, un peu, beaucoup, passionnément! 😉
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Bangkok

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Bangkok

Pour notre dernier jour en Thaïlande et plus précisément à Bangkok, un peu de shopping à Chatuchak, le plus grand marché d’Asie, ouvert le Week-end! C’est une expédition au cœur de plus de 15 000 boutiques parmis lesquelles il ne faut pas se perdre.... 

L’après midi pluvieux nous incite à rester à l’hôtel et  profiter de sa piscine et de son salon de massage... 

Comme vous pouvez le voir sur la photo où nous sommes dans la piscine, ce voyage nous a métamorphosés :-) ...

Notre avion décolle à 2h00 du mat, ce qui va nous laisser le temps d’une dernière soirée dans cette ville incroyable...

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Billet ultime de Jean Louis

Clap de fin.

Hello les Ami(e)s... Notre voyage prends fin, ce soir, sur le coup de deux du mat! 

Du moins pour la partie asiatique. Il nous reste bien quelques heures de vol avant de pouvoir poser nos petons en Europe! Nous espérons que la température au sol y sera clémente, bien que peu d’illusions nous animent à ce sujet.  

Mais, l’idée de vous revoir réchauffe déjà nos cœurs! 

Pas grand chose à dire que vous ne sachiez déjà, sur le plaisir immense que nous avons partagé, à quatre, puis à six, durant ces magnifiques heures d’un séjour inoubliable, passé aux alentours du dix septième parallèle nord. 

En effet, tout ou presque a été dit et montré sur le blog. 

Presque tout, car il nous reste au cœur de profonds ressentis! 

Ceux qui impriment les rétines, marquent les esprits et parsèment de pixels invisibles la mémoire perceptive à long terme. 

Ceux la, nuls mots, nulle image ne sauraient les traduire!

Merci à vous de nous avoir suivis! 

Merci à nous qui avons été au top durant ce long périple! 

Si, si, faut le dire... pas le moindre embarras, fût il gastrique! Pas le plus petit grain de sable venu enrayer une organisation sans failles! 

Une de plus! 

À refaire assurément! Bises!❤️

G&GG. R&C. JL&A.

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